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Les Organisations de défense des droits de l’homme dénoncent les conditions « choquantes » subies par les détenus gazaouis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces israéliennes montent la garde près de la prison d'Ofer, en Cisjordanie occupée. (Photo d'archives)

Les détenus de Gaza incarcérés dans la prison israélienne d’Ofer sont soumis à des abus et à des traitements dégradants, selon deux organisations de défense des droits de l’homme palestiniennes.

La Commission palestinienne des affaires des prisonniers et la Société des prisonniers palestiniens ont rapporté mercredi que les personnes enlevées à Gaza par le régime occupant subissent « des conditions tragiques et des pratiques choquantes de torture et d’abus » dans la tristement célèbre prison d’Ofer de Cisjordanie occupée.

Le rapport précise que l’administration pénitentiaire continue de « priver les détenus de leurs droits d’une manière qui constitue un abus », décrivant la torture comme « une expérience fondamentale » pour les détenus de Gaza à Ofer.

Les prisonniers se voient refuser l’accès aux soins de santé et sont obligés de crier « merci, capitaine (directeur de la prison) » en hébreu, et ceux qui refusent sont punis, selon le rapport.

Par manque de vêtements chauds et de couvertures adaptées à la saison, les prisonniers souffrent du froid, indique le rapport qui constate « un comportement de punition systématique exercé par les geôliers et les soldats, qui semblent rivaliser pour savoir qui peut traiter les détenus le plus durement », ainsi que des « disparitions forcées » touchant des centaines de prisonniers de la bande de Gaza.

Des milliers de Palestiniens, dont des centaines d’enfants et de femmes, sont actuellement incarcérés dans les prisons israéliennes, environ un tiers d’entre eux sans inculpation ni procès. En outre, un nombre inconnu d’entre eux sont détenus arbitrairement à la suite d’une vague d’arrestations dans le sillage de la guerre génocidaire du régime israélien contre Gaza.

De nombreux témoignages parlent des détenus enfermés dans des prisons, attachés aux lits, les yeux bandés et portant des couches, privés de soins de santé, de nourriture, d’eau et de sommeil. Les victimes évoquent également des électrocutions, des attaques de chiens, des séances de waterboarding (simulation de noyade), des suspensions au plafond et de graves abus sexuels.

« Les pratiques de torture sont irrémédiablement illégales et constituent des crimes internationaux, mais font partie du modus operandi du fameux système de détention et de torture d’Israël »,  a averti un groupe d’experts de l’ONU en août.

Depuis qu’Israël a déclenché sa guerre génocidaire contre Gaza, le 7 octobre 2023, des milliers de Palestiniens du territoire assiégé ont été kidnappés par le régime israélien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV