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Israël tente de justifier l'interdiction à Guterres d’entrée dans les territoires occupés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations unies, le 27 septembre 2024. ©AP

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a tenté de justifier, samedi 12 octobre, dans un message publié sur X, la décision de Tel-Aviv d’interdire à Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, d’entrer dans les territoires occupés par Israël, après que plus de 100 pays membres de l’ONU ont protesté contre cette décision.

Il a affirmé qu’ils avaient interdit à Guterres « d’entrer en Israël parce qu’il n’avait pas condamné les tirs de missiles iraniens » sur les territoires occupés le qualifiant de « comportement antisémite et anti-israélien ».

L’Iran a mené le 1er octobre une opération de représailles contre le régime israélien, baptisée Vraie Promesse II, en réponse aux assassinats commis par le régime sioniste du chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah et d'un commandant adjoint du CGRI, Abbas Nilforoushan.

Les Nations unies ont qualifié mercredi de manœuvre politique avortée la décision d’Israël d’interdire à Guterres d’entrer dans les territoires palestiniens occupés par Israël qui avait qualifié le secrétaire général de l’ONU de persona non grata.

Plus tard, dans une lettre conjointe, plus de 100 pays membres de l’ONU ont souligné leur « plein soutien et leur confiance dans le secrétaire général et son travail ».

Ils ont déclaré que la décision de Tel-Aviv de désigner Guterres comme persona non grata portait atteinte à la « capacité de l’ONU à remplir son mandat » et pourrait retarder davantage la fin du génocide à Gaza, où plus de 42 000 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne.

Dans son message, Katz a affirmé que près de 90 % des Israéliens étaient d’accord avec sa décision.

Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, a déclaré aux journalistes que qualifier le chef de l’ONU de « persona non grata » équivalait à une nouvelle attaque du régime israélien contre le personnel des Nations unies.

Dujarric a ensuite critiqué les actions du régime occupant, affirmant qu’au cours de ses 24 années à l’ONU, il n’avait jamais entendu une seule fois qu’un secrétaire général avait été qualifié de « persona non grata » par qui que ce soit.

Il a déclaré que selon les lois des Nations unies, le concept de « persona non grata » n’était même pas applicable au personnel de l’ONU.

Le responsable de l’ONU a déclaré que l’organisation internationale poursuivra ses efforts pour maintenir la paix et la sécurité internationales, protéger les droits de l’homme et fournir une aide humanitaire, car c’est le travail qui lui est assigné.

« Nous poursuivons nos contacts avec Israël au niveau opérationnel et à d’autres niveaux parce que nous en avons besoin », a affirmé Dujarric.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV