Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dément la nouvelle de la mort de conseillers militaires iraniens lors de la frappe aérienne israélienne du 8 octobre sur la capitale syrienne.
Le chef adjoint des communications de la force Qods du CGRI a déclaré qu’aucun conseiller iranien ne se trouvait dans le bâtiment touché à Damas et que les conseillers iraniens étaient tous sains et saufs.
Les conditions sont stables et les conseillers iraniens travaillent en totale collaboration avec le centre de commandement de l’axe de la Résistance.
La désinformation et les mensonges répandus par le régime israélien au sujet de l’assassinat de commandants iraniens et d’autres commandants de la Résistance ont été multipliés depuis l’opération iranienne Vraie Promesse II du 1er octobre, a-t-il déclaré, avant d’avertir les médias de ne pas participer à la propagande du régime sioniste en répétant les fausses allégations formulées par le régime sioniste.
Par ailleurs, le responsable iranien a affirmé que le front de la Résistance est tout à fait prêt à frapper le régime sioniste au cas où la guerre s’intensifierait.
Ces propos interviennent après que l’armée israélienne a lancé trois missiles depuis le Golan occupé vers le quartier de Mezzeh à Damas. Selon le gouvernement syrien, sept civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués lors des frappes.
La presse occidentale maintient ses allégations mensongères concernant une éventuelle disparition du général Qaani et accusent les autorités iraniennes de passer sous silence la disparition de cette éminente personnalité militaire du pays.
Alors qu’Israël n’a jusqu’ici fait aucun commentaire sur cette frappe et que la cible n’est, dans l’immédiat, pas claire, certains médias s’acharnent à vouloir dire que le bâtiment en question était utilisé par les commandants du CGRI et par les forces du Hezbollah.
Le 3 janvier 2020, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, a nommé le général Esmaïl Qaani à la tête de la force Qods du CGRI après l’assassinat par les États-Unis du général Qassem Soleimani, haut commandant antiterroriste.