Les raids israéliens ont ciblé dimanche après minuit sans relâche des maisons et des villes, tuant des dizaines de personnes et en blessant plusieurs autres, alors que l'occupation étend son agression au Liban.
Le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen basé dans la Bekaa libanaise a rapporté une série de raids israéliens incessants lundi contre des zones s'étendant de la Bekaa occidentale au nord de Hermel.
Les attaques israéliennes ont été menées pendant la nuit et tué 11 citoyens dans un premier temps. Ce crime s'ajoute au massacre de 60 Libanais, dimanche 29 septembre, dans d'autres frappes du régime.
Une femme âgée a été tuée dans une frappe aérienne israélienne visant une maison à Nabi Othman, dans le nord de la Bekaa. Des frappes ont également visé Sohmor, Libbaya et Mashghara, dans la Bekaa occidentale.
De même, la ville de Baalbek, située dans la province homonyme ainsi que Hawsh al-Sayyed Ali au nord de la province de Hermel, près des frontières libano-syriennes et de Nabi Othman ont fait l’objet d'attaques israéliennes d'envergure.
Ces nouvelles frappes portent à 12 le nombre de morts à Hermel et dans ses environs.
L'agression israélienne a également visé la ville de Jdeidat Yabous située sur les frontières syro-libanaises.
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Au Sud-Liban, les équipes de la protection civile ont pu sauver un survivant sous les décombres à Aïn el-Delb près de Saïda, suite à une attaque israélienne qui a fait au moins 30 morts. Le bilan des victimes a été annoncé après des opérations de recherche qui ont duré des heures.
Lundi matin, l'occupation israélienne a frappé le camp de réfugiés d'al-Bass à Sour, dans le sud du Liban. Plusieurs victimes ont été recensées, dont le chef du syndicat des enseignants du Liban à l'UNRWA, Fateh al-Sharif, qui a été tué aux côtés de sa femme, de son fils et de sa fille.