TV

L'ambassadeur iranien à l'ONU condamne le cyberterrorisme israélien au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’ambassadeur d’Iran à l’ONU, Amir Saïd Iravani. ©China Daily

L'ambassadeur iranien à l'ONU a fermement condamné les actes de terrorisme israéliens contre le Liban, affirmant que le régime d'Israël doit être tenu responsable de ce crime odieux.

M. Amir-Saïd Iravani a pris part à une réunion d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies, mardi 17 septembre, sur les actions israéliennes illégales dans les territoires palestiniens occupés.

Il y a dénoncé le régime de Tel-Aviv qui a mené un acte de cyberterrorisme contre le système de radiomessagerie employé par le Hezbollah à Beyrouth, provoquant la mort et l'hospitalisation de milliers de personnes.

M. Amir-Saïd Iravani a présenté ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement libanais, et a fermement condamné l'acte terroriste du régime d’occupation.

Dans son intervention, il a appelé l'ONU à accepter la Palestine comme membre à part entière et à reconsidérer l'adhésion d'Israël pour ses violations constantes du droit et des normes internationaux.

Les agressions d'Israël à Gaza et à travers la Cisjordanie sont des « menaces durables pour la paix et la sécurité », a-t-il estimé tout en exhortant l'ONU à prendre des mesures efficaces pour mettre un terme aux violations commises par Israël.

Il a également dénoncé l'impunité totale dont jouit Israël qui a tué et forcé des milliers de Palestiniens à quitter leur terre natale.

Au Liban, selon le ministre de la Santé, huit personnes ont été tuées et près de 2 800 personnes autres blessées ce mardi 17 septembre dans les explosions de bipeurs, un système de radiomessagerie employé par le Hezbollah. Le mouvement de résistance libanais évoque un « cyberterrorisme ». Il s'agit du premier incident de ce genre depuis le début des violences transfrontalières en octobre 2023.

« Les blessés sont transférés vers différents gouvernorats du Liban car les hôpitaux du sud du Liban ont dépassé leur capacité d’accueil », a déclaré le ministère.

Parmi les personnes tuées figurent une fillette de 9 ans - Fatima Jafar Abdullah - et Mahdi Ammar, fils du député Ali Ammar, membre du bloc « Loyauté à la Résistance », a rapporté la correspondante de Press TV à Beyrouth Mariam Saleh. 

L'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, figure également parmi les blessés. Via le réseau X, son épouse a confirmé l'incident, précisant néanmoins que son état de santé est stable.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV