Le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) a lancé un avertissement sévère au régime israélien concernant le génocide en cours à Gaza, affirmant que la vie des captifs israéliens détenus dans la bande de Gaza était en danger à moins que Tel-Aviv ne change de cap.
Dans un message vidéo adressé aux colons israéliens, le Hamas a déclaré que la poursuite de l’agression militaire contre les Palestiniens mettrait en danger la vie des captifs israéliens.
Le Hamas a déclaré que si les attaques contre Gaza cessaient, les captifs regagneraient sains et saufs leurs foyers, et que si l’agression persiste, le sort des captifs serait incertain.
« Chaque jour du règne de Netanyahu peut signifier un nouveau cercueil pour les captifs », souligne le message du Hamas.
Le Hamas a capturé un grand nombre de colons et de soldats sionistes lors de son opération Tempête d’Al-Aqsa, le 7 octobre 2023.
Le mouvement avait initialement proposé de libérer les captifs en échange de la libération d’un grand nombre de Palestiniens détenus par Israël.
Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a adopté une ligne dure dans les négociations de cessez-le-feu à Gaza et a déclaré à plusieurs reprises que la pression militaire serait nécessaire pour ramener les captifs chez eux.
Selon les médias israéliens, Netanyahu serait en conflit avec de hauts responsables du régime sioniste, qui estiment qu’un accord devrait être conclu de toute urgence.
Des dizaines de captifs ont jusqu’à présent été tués sous les bombardements aveugles de Gaza par l'armée israélienne.
Au cours de son opération du 7 octobre, le Hamas a capturé 251 Israéliens, dont 97 sont toujours à Gaza. Les corps d’au moins 33 captifs morts ont été découverts par l’armée israélienne.
Plus tôt cette semaine, l’armée israélienne a découvert les corps de six captifs dans un tunnel de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Le Hamas a affirmé qu’ils avaient été tués lors des frappes aériennes israéliennes.
La mort des six captifs a déclenché la fureur des Israéliens qui dénoncent depuis des mois la politique de Netanyahu pour torpiller un accord avec le Hamas.
Les 1er et 2 septembre, des milliers d’Israéliens ont participé à la plus grande manifestation contre Netanyahu depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle Israël a déclenché sa campagne génocidaire à Gaza. Les protestataires ont procédé aussi à une grève générale pour demander un cessez-le-feu immédiat.
Les médias israéliens ont fait état d’affrontements lors des manifestations devant la résidence de Netanyahu à Qods et devant le siège de son parti -Likoud- à Tel-Aviv. Des dizaines de personnes ont été arrêtées par la police.
