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Les mesures punitives d'Israël propagent des maladies infectieuses parmi les prisonniers palestiniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo d’archives montre les forces israéliennes transférant des Palestiniens enlevés hors de la bande de Gaza. ©AFP

Dans un communiqué publié mercredi 4 septembre, le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a déclaré que la propagation des maladies infectieuses parmi les prisonniers palestiniens et la décision des responsables pénitenciers à "Ramon" et à "Nafha" d’empêcher les avocats de rendre visite aux détenus sont des signes graves des cas horribles de violation des droits de l’homme par le régime sioniste. 

« Les mesures répressives et criminelles contre tous les prisonniers sont considérées comme des crimes de guerre, se manifestant par la torture, les exécutions à la lente agonie, la négligence médicale délibérée et la famine », a ajouté le communiqué du FPLP.

Le communiqué du FPLP a ajouté : « Ces crimes ne sont pas moins graves que ceux commis par la machine de guerre israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. Ces crimes sont commis malgré le fait que les institutions internationales disposent de rapports détaillés sur les conditions dangereuses à l’intérieur des prisons israéliennes. Cependant, ils n’ont pris aucune mesure conformément à leur mandat pour sauver les prisonniers. »

Ces institutions ont une grande responsabilité dans ces crimes. Le FPLP les appelle donc à mettre un terme à leur complicité et à intervenir de toute urgence pour mettre un terme aux souffrances des prisonniers palestiniens.

Selon le FPLP, ces institutions internationales peuvent mettre fin à cette situation difficile en envoyant des inspecteurs aux prisons, documenter les crimes contre les prisonniers et les déférer devant les tribunaux internationaux, peut-on lire dans le communiqué.

Quant au Club des prisonniers palestiniens et à la Commission des détenus et ex-détenus, elles ont souligné dans un rapport conjoint que la propagation parmi des prisonniers de la gale, une maladie cutanée hautement contagieuse, était exacerbée par la privation des produits de nettoyage nécessaires, y compris ceux utilisés pour l’hygiène personnelle.

De plus, la dégradation de la quantité d’eau disponible, le temps limité accordé aux prisonniers pour se laver et la confiscation de leurs vêtements ont conduit à une situation intenable pour les prisonniers.

Le rapport souligne la surpopulation des prisons qui est due à l’escalade des campagnes d’arrestations quotidiennes.

Les forces israéliennes ont arrêté plus de 10 400 citoyens de Cisjordanie et à Qods depuis le début de la campagne génocidaire à Gaza le 7 octobre 2023.

Ces derniers mois, les défenseurs des droits de l’homme ont averti à plusieurs reprises qu’un nombre record de prisonniers palestiniens accroupissent dans les centres de détention israéliens, affirmant que les détenus étaient soumis à des « abus systémiques » et à la torture.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV