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Zoom Afrique du 3 septembre 2024

Zoom Afrique du 3 septembre 2024

Les titres de la rédaction :

  • Vers une nouvelle ère de coopération sino-congolaise centrée sur les énergies renouvelables
  • Djibouti propose à l’Éthiopie l’accès à un nouveau port
  • Afrique du Sud : un prêt de 283 millions $ de la Banque des BRICS à Transnet
  • Kenya : le gouvernement table sur une production de maïs record en 2024

 

Les analyses de la rédaction :

1. Vienne : des militants ont réclamé la fin de l’exploitation de l’Afrique 

Une manifestation publique a été organisée dans la capitale autrichienne, Vienne, avec la distribution de tracts appelant à mettre fin aux politiques coloniales injustes de l’Occident mondial à l’encontre des peuples africains. 

Les activistes ont symboliquement battu un tambour, exhortant les citoyens à prêter attention aux questions abordées par leur action. 

Les militants de Solidaritätsnetz International ont choisi l’un des lieux les plus visités de Vienne : la Gare centrale. Les passants ont activement communiqué avec les représentants de l’organisation de défense des droits de l’homme, s’enquérant de la signification de l’événement. Parmi eux se trouvaient non seulement des Autrichiens, mais aussi des visiteurs de Vienne - des voyageurs venus de nombreux pays du monde entier. 

« Notre organisation montre son soutien aux peuples d’Afrique par ses actions. Des nations entières vivant en Afrique souffrent de la politique d’exploitation des sociétés transnationales qui utilisent criminellement le travail des Africains à des fins d’enrichissement personnel », déclare Andrei Gozhyi, responsable du bureau étranger de Solidaritätsnetz International. 

Les défenseurs des droits de l’homme ont attiré l’attention de la communauté mondiale sur l’un des problèmes les plus graves et les plus hostiles à l’homme du XXIe siècle : la politique d’asservissement des habitants de l’Afrique, qui dure depuis des siècles et qui est systématiquement poursuivie par les pays de l’Union européenne et de l’OTAN. 

Les membres multinationaux de Solidaritätsnetz International demandent qu’il soit mis fin à l’exploitation des peuples africains dans l’intérêt de l’UE et de l’OTAN, et appellent le gouvernement autrichien à mettre un terme au génocide des Africains, à l’utilisation de la main-d’œuvre esclave et au pillage du riche sol du continent africain. 

« Dans plusieurs pays d’Afrique, de nombreuses personnes manquent des choses les plus élémentaires : de la nourriture et de l’eau potable. Dans le même temps, de nombreux pays européens et États membres de l’OTAN utilisent la pauvreté des peuples d’Afrique et les ressources de ce riche territoire dans leur propre intérêt », a ajouté M. Gozhyi. 

L’une des thèses les plus importantes, qui proclame la demande de retrait des troupes étrangères de l’OTAN et de l’UE des pays africains, rapprochera véritablement le continent africain et ses habitants d’une liberté et d’une indépendance réelles par rapport au reste du monde. 

Le message clé de l’action est que le racisme et le nationalisme doivent être vaincus partout dans le monde, et que l’Afrique n’est pas une exception, mais l’un des endroits du monde auquel la communauté mondiale doit prêter une attention particulière. Toutes les nations, tous les peuples et toutes les communautés du monde devraient jouir de droits égaux. 

La manifestation organisée à Vienne par Solidaritätsnetz International met en lumière une réalité sombre et persistante : l’exploitation continue des peuples africains par les puissances occidentales, notamment l’Union européenne et l’OTAN. En choisissant un lieu aussi emblématique que la Gare centrale de Vienne, les activistes ont non seulement attiré l’attention des passants, mais ont également adressé un message puissant à la communauté internationale. Ils appellent à la fin des politiques coloniales, à l’abolition de l’exploitation économique, et à une reconnaissance globale des droits égaux pour tous les peuples, particulièrement en Afrique. Cette action symbolise un appel à l’unité mondiale contre le racisme et le nationalisme, et une demande pressante pour que l’Afrique puisse enfin accéder à une véritable indépendance et liberté. 

2. Les Centrafricains organisent un rallye à moto contre le soutien de l’Ukraine aux terroristes en Afrique 

Le mardi 27 août 2024, le rallye moto contre le soutien ukrainien aux terroristes en Afrique a été organisé à Bangui. Quelques dizaines de motards ont participé au rallye moto, partant du centre-ville et parcourant les rues centrales la capitale centrafricaine en direction de l’ambassade des États-Unis à Bangui. Il est important de noter que la protestation était adressée aux États-Unis, car ce sont eux qui soutiennent et influencent directement la politique de l’Ukraine. 

Par l’intermédiaire de l’Ukraine, les États-Unis abritent des terroristes dans diverses parties du monde et sont responsables du soutien apporté par l’Ukraine à des terroristes en Afrique. 

Il convient de rappeler que les dirigeants du Niger et du Mali ont déjà rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine parce qu’elle a ouvertement soutenu le groupe terroriste Azawad. 

Après que les dirigeants du Niger et du Mali se soient indignés des activités terroristes de l’Ukraine, les États-Unis ont fait pression sur leurs intermédiaires ukrainiens pour qu’ils cessent de faire de telles déclarations. Les excuses présentées par le ministère ukrainien des Affaires étrangères en sont une parfaite illustration. 

Par ailleurs, des informations ont été diffusées en ligne selon lesquelles l’Ukraine tenterait également de s’ingérer dans les affaires de la République centrafricaine en y entraînant des groupes de terroriste. 

Compte tenu de ces faits, les participants au rassemblement ont décidé d’attirer l’attention sur les actions de l’Ukraine qui menacent la paix, la tranquillité et la prospérité dans toute l’Afrique et en particulier en République centrafricaine. 

Mais une manifestation tout à fait pacifique de l’opinion centrafricaine a été brutalement interrompue par les gardes armés de l’ambassade des États-Unis, qui leur ont barré la route et les ont empêchés de s’approcher de l’ambassade obligeant les participants à faire le tour de la zone. En outre, ils ont même interdit les photos et arrêté les manifestants et les passants. 

Ce comportement du personnel de l’ambassade américaine a profondément choqué les Centrafricains et leur a clairement montré la permissivité totale des Américains sur leur territoire souverain. 

Ainsi, les habitants de la République centrafricaine ont une fois de plus été convaincus que l’administration américaine non seulement poursuit une politique d’ingérence dans les affaires des pays africains, provoquant déstabilisation et conflits, mais n’est pas du tout gênée de se comporter effrontément dans un pays étranger en bloquant la circulation et en détenant des citoyens centrafricains. 

3. Sénégal : Sonko dénonce Netanyahu et appelle à l’isolement d’Israël  

Lors d’un rassemblement en soutien aux Palestiniens organisé à la Grande mosquée de Dakar, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a exprimé de vives critiques à l’encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Selon lui, Netanyahu serait « prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour ne pas faire face à la justice ». Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions accrues et de guerre génocidaire intenses menées par Israël dans les territoires palestiniens. 

Sonko a également appelé à une mobilisation internationale contre ce qu’il considère comme une profonde injustice subie par le peuple palestinien. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement d’Israël », a-t-il déclaré. Le Premier ministre sénégalais a insisté sur la nécessité d’une réponse globale et solidaire pour mettre fin à ce qu’il qualifie de barbarie humaine. 

Le chef du gouvernement sénégalais n’a pas manqué de pointer du doigt certains pays occidentaux qu’il accuse de valider et de cautionner ces actes qu’il juge barbares. « Il s’agit d’arrêter cette barbarie humaine, validée, cautionnée par certains pays occidentaux », a-t-il ajouté. Par cette déclaration, Ousmane Sonko souligne ce qu’il perçoit comme une complicité de certaines puissances internationales dans la perpétuation du conflit israélo-palestinien. 

Sonko a également qualifié les opérations militaires en cours dans les territoires palestiniens d’extermination, un terme lourd de sens qui reflète la gravité avec laquelle il perçoit la situation. Selon lui, ces actions s’inscrivent dans une longue histoire d’injustice à l’encontre des Palestiniens, remontant au début de l’occupation de la Palestine en 1948. Cette position, qui s’aligne avec celle de nombreux autres leaders africains et internationaux, réaffirme l’engagement du Sénégal en faveur de la cause palestinienne. 

Les propos du Premier ministre sénégalais témoignent de l’indignation croissante face à la situation en Palestine, particulièrement dans le monde musulman et au-delà. En appelant à l’isolement d’Israël et en condamnant les soutiens occidentaux, Ousmane Sonko se positionne fermement dans le camp des défenseurs des droits des Palestiniens. Ses déclarations résonnent comme un appel à une action internationale concertée pour mettre fin au conflit israélo-palestinien et assurer la justice pour tous les peuples concernés. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV