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Palestine occupée : manifestation à grande échelle après la mort de six captifs israéliens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation en faveur d’un accord pour la libération des captifs à Gaza et contre Benyamin Netanyahu, à Tel-Aviv, le 1?? septembre 2024. ©Reuters

Des centaines de milliers de manifestants ont envahi, dimanche soir 1ᵉʳ septembre, les rues de Tel-Aviv et de Qods occupée dans les territoires occupés pour exiger un accord permettant la libération des captifs israéliens détenus à Gaza.

Les manifestants ont tiré des fusées éclairantes le long des routes principales et bloqué une autoroute principale de Tel-Aviv tout en scandant des slogans.

Ils ont appelé Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, à conclure un accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance palestinien Hamas après que l’armée israélienne a retrouvé les corps de six captifs détenus dans le territoire palestinien assiégé.

Cette manifestation était la plus grande manifestation anti-Netanyahu depuis le début du génocide palestinien commis par le tandem américano-sioniste dans la bande de Gaza.

Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants, alors que celles-ci tentaient de les disperser par force. Un grand nombre de manifestants ont également été arrêtés.

Dans un communiqué, le Forum des familles des captifs israéliens a annoncé que la mort des six captifs était la conséquence directe de l’échec de Netanyahu à obtenir un accord pour mettre fin aux combats et ramener leurs proches. « Ils ont tous été tués ces derniers jours, après avoir survécu près de 11 mois », a ajouté le Forum.

En outre, le plus grand syndicat israélien a appelé à une grève générale lundi pour faire davantage de pression sur le cabinet de Netanyahu en vue de l’obliger à signer un accord d’échange de prisonniers.

La grève devrait perturber les principaux secteurs de l'économie, notamment les banques, les soins de santé et le principal aéroport des territoires occupés.

Dans un communiqué publié dimanche, Arnon Bar-David, le chef du syndicat israélien Histadrut, a appelé à une « grève complète » en soutien aux captifs. Il a invité tous les travailleurs à se joindre à la grève et a déclaré que l'aéroport principal Ben Gurion serait fermé à partir de lundi matin.

Il s'agirait de la première grève générale depuis qu'Israël a lancé sa campagne de mort et de destruction dans la bande de Gaza début octobre 2023.

À noter qu'une grève générale l'année dernière pendant la réforme judiciaire controversée de Netanyahu a contribué à retarder temporairement le plan.

Plus de 100 captifs israéliens et étrangers sont toujours à Gaza. On estime qu’environ un tiers d'entre eux était mort dans les frappes menées par l’armée israélienne, le sort des autres étant encore inconnu.

Plus tôt dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir récupéré les corps de six prisonniers dans un tunnel à Gaza, ce qui a déclenché la colère des Israéliens contre le régime de Netanyahu.

De nombreux Israéliens reprochent à Netanyahu de ne pas avoir réussi à ramener les captifs vivants et de retarder délibérément les négociations de cessez-le-feu avec le Hamas.

Il a adopté une ligne dure dans les négociations de cessez-le-feu à Gaza et a déclaré à plusieurs reprises que la pression militaire était nécessaire pour ramener les prisonniers.

Le régime israélien a lancé une guerre génocidaire, soutenu par les Etats-Unis contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération surprise dans les territoires occupés en réponse aux atrocités du régime à l’encontre des Palestiniens depuis des décennies.

Depuis, selon un dernier bilan du ministère de la Santé à Gaza, près de 40 700 personnes ont été tuées et plus de 94 000 autres blessées.

La faim, la malnutrition et le manque de matériel dans les hôpitaux pèsent également lourdement sur le territoire assiégé. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV