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Zoom Afrique du 29 août 2024

Zoom Afrique du 29 août 2024

Les titres de la rédaction :

  • Huile de palme : le Ghana veut devenir un membre à part entière du conseil des producteurs
  • Utilisation d’engrais : la Tanzanie cible le million de tonnes en 2024/2025
  • Nigeria : nouveaux accords en perspective avec la Chine pour le ferroviaire
  • RDC : la modernisation de l’aéroport de Mbuji-Mayi sera finalisée en février 2025 (Chine)

Les analyses de la rédaction :

Iran-AES : soutien au Burkina suite au massacre de Barsalogho

Au Burkina Faso, des terroristes ont tué samedi plusieurs dizaines de personnes, dont des civils, dans le Centre-Nord du Burkina Faso, a-t-on appris dimanche de différentes sources. 

Quatre ministres et le chef d’État-major des armées sont allés rencontrer des victimes dimanche à Kaya, où la plupart des blessés ont été évacués, à environ 45 kilomètres du village de Barsalogho où a eu lieu l’attaque. 

Sur la télévision nationale, le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a parlé d’une « attaque lâche et barbare » perpétrée par « des hordes de criminels » qui s’en sont pris à « des femmes, des enfants, des personnes âgées et des hommes, sans distinction ». 

Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a de son côté déploré que, malgré « une riposte et un soutien des vecteurs aériens », des civils aient été tués. 

Il a ajouté que des militaires et des « VDP », les volontaires pour la défense de la patrie ont également été tués, sans préciser leur nombre. 

« Nous déplorons plusieurs dizaines de morts », a indiqué une source sécuritaire de la zone sous couvert d’anonymat. 

Les parutions de ce mercredi font échos du séminaire sur le rôle des parlements en matière de prévention et de la gestion des conflits en Afrique de l’Ouest et des réactions du Mali, Niger et Iran suite à l’attaque de Barsalgho. 

« Attaque de Barsalgho : Le Niger, le Mali et l’Iran présentent leurs condoléances au peuple burkinabè », affiche à sa Une le journal de tous les burkinabè Sidwaya. 
Le journal rapporte que les présidents nigériens, le général de brigade Abdourahamane Tiani et maliens, le colonel Assimi Goïta ont présenté leurs condoléances à leurs homologues du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et au peuple burkinabé suite à l’attaque de Barsalgho le samedi 24 août 2024. 
Dans le même élan, le quotidien d’Etat informe que la République islamique d’Iran a condamné ce mardi, l’attaque terroriste avant d’exprimer sa solidarité. 
Dans un autre registre, le journal public fait cas du séminaire sur le rôle des parlements en matière de prévention et de gestion des conflits en Afrique de l’Ouest. 
En réponse à cette attaque, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a réitéré la volonté du gouvernement de prendre des mesures énergiques contre les auteurs de ces atrocités. « Nous ne laisserons pas ces actes impunis. Nos forces de défense et de sécurité, en étroite collaboration avec les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), intensifieront leurs opérations pour traquer et neutraliser ces terroristes », a-t-il déclaré. 

Le capitaine Ibrahim Traoré a également exprimé sa détermination à renforcer les capacités de défense du pays. « Nous devons transformer cette douleur en force. La résilience de notre peuple est notre plus grande arme contre le terrorisme. Nous allons redoubler d’efforts pour sécuriser nos territoires et garantir un avenir de paix et de stabilité pour nos enfants », a-t-il affirmé. 

L’attaque de Barsalogho a également renforcé l’unité nationale. Les Burkinabè de toutes les régions et de toutes les confessions religieuses se sont rassemblés pour soutenir les familles des victimes et montrer leur solidarité face à l’adversité. Des manifestations de soutien et des collectes de fonds ont été organisées à travers le pays pour venir en aide aux survivants et aux familles endeuillées. 

Le gouvernement burkinabè a lancé un appel à la communauté internationale pour obtenir un soutien accru dans la lutte contre le terrorisme. « Le Burkina Faso ne doit pas être seul dans cette guerre. Nous appelons nos partenaires internationaux à renforcer leur assistance en matière de renseignement, d’équipement militaire et de formation pour nos forces de sécurité », a déclaré le ministre des Affaires étrangères. 

Le massacre de Barsalogho est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso est confronté. Cependant, la réaction déterminée du gouvernement et la solidarité du peuple burkinabè montrent que la nation est prête à faire face à ces défis avec courage et résilience. La volonté d’anéantir le terrorisme et de protéger les citoyens reste inébranlable, et le Burkina Faso continuera de se battre pour la paix et la sécurité de tous ses habitants. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV