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Israël a déclaré l'état d'urgence après l’annonce d'une attaque d'envergure par le Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu (centre), et son ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant (2e à droite) sur une base militaire à Tel-Aviv le 25 août 2024. (Photo via X)

Le régime israélien a déclaré l’état d’urgence pour 48 heures alors qu’une vague de panique déferle sur l’ensemble des territoires occupés après l’annonce du Hezbollah d’une frappe de représailles d’envergure.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Yoav Gallant, a annoncé que l’état d’urgence entrerait en vigueur à partir de 6 heures dimanche 25 août (heure locale).

« L’état d’urgence permet à l’armée israélienne de donner des instructions, notamment de limiter les rassemblements et de fermer les sites où cela peut être pertinent », a déclaré Gallant dans un communiqué publié par son bureau.

« Je suis convaincu qu’il existe une forte probabilité d’une attaque », souligne le communiqué.

Une fois l’état d’urgence déclaré, le commandement du front intérieur de l’armée israélienne a décidé des restrictions aux Israéliens de la région de Tel-Aviv.

Elle a déclaré que les activités éducatives et les affaires pourraient fonctionner si un abri adéquat se trouve à proximité et peut être atteint à temps, mais il y aurait des restrictions sur les rassemblements jusqu’à 30 personnes à l’extérieur et 300 personnes à l’intérieur. Les plages ont également été fermées près de la frontière libanaise.

L’Autorité aéroportuaire israélienne a annoncé que les vols au départ de l’aéroport Ben Gourion étaient retardés et que les vols à l’arrivée d’autres aéroports ont été annulés en raison de la situation sécuritaire.

Dans le cadre d’une « réponse initiale » à l’assassinat israélien de Fuad Shukr dans la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah a tiré ce dimanche à l’aube un grand nombre de roquettes et de drones sur Israël.

Le groupe de résistance libanais a déclaré avoir tiré plus de 320 roquettes ainsi que plusieurs drones chargés d’explosifs qui ont frappé 11 bases militaires dans le nord des territoires occupés palestiniens, dans la ville côtière d’Acre, et à Katzrin dans les hauteurs du Golan occupé ainsi que de nombreuses colonies en Galilée.

Le Hezbollah a frappé plusieurs sites, casernes et installations du Dôme de Fer appartenant aux forces d’occupation dans les territoires occupés du nord avec un barrage de missiles, parmi lesquels la base de Meron, une position d’artillerie de Naftali Ze'ev, la base de Zaitoun et la base de Yardan sur les hauteurs du Golan occupé.

Le commandant Fuad Shukr était un ami de confiance de longue date et un proche confident du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.

Lors de sa cérémonie funèbre, Nasrallah a décrit le martyre de Shukr comme une « grande perte », mais a assuré que sa perte « n’affaiblirait en rien le Hezbollah ».

Trois personnes tuées au Liban

Les médias locaux ont rapporté, dimanche 25 août, que l’armée israélienne avait lancé une attaque de grande ampleur sur de nombreuses zones du sud du Liban, frappant notamment des villages comme jamais auparavant.

Le ministère libanais de la Santé a déclaré que trois personnes ont été tuées lors d’une attaque de drones israélienne contre une voiture dans la ville de Khiam et des raids aériens sur la ville de Tyr et deux frappes aériennes sur la périphérie de Zibqin.

L’artillerie israélienne a également attaqué les fermes de Chebaa occupées dans le sud du Liban et la ville d’al-Dahira dans l’ouest de Tyr.

Le portail d’information libanais Nahar Net a rapporté que deux personnes, dont un Syrien, ont été blessées dans une série de raids israéliens dans le sud.

Par ailleurs, le mouvement libanais Amal a annoncé la mort d’un de ses membres dans une frappe israélienne à Khiam.

Le régime israélien mène des attaques quasi quotidiennes contre le sud du Liban depuis le 7 octobre 2023, date depuis laquelle il commet un génocide dans la bande de Gaza.

Selon certaines informations, ces attaques auraient coûté la vie à environ 600 personnes au Liban.

Le Hezbollah a répondu par des frappes à la fois pour riposter au régime sioniste et pour soutenir les Gazaouis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV