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Les traces de torture sont visibles sur les corps de plus de 40 Palestiniens libérés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Violence contre les détenus palestiniens dans les prisons du régime israélien. (Photo à titre d'illustration d'Amnesty International)

Les autorités d'occupation israéliennes ont libéré jeudi soir plus de 40 prisonniers palestiniens de plusieurs prisons qui avaient purgé leur peine, dont un certain nombre étaient des détenus administratifs, rapporte l'agence de presse Wafa.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, certains des prisonniers libérés souffrent de maladies de peau, en particulier ceux libérés de la prison notoire du Néguev, connue pour ses méthodes de torture. Des dizaines de témoignages documentés par les institutions compétentes confirment les faits.

Les premières photos des détenus libérés montrent leurs différentes apparences en raison des crimes systématiques dont ils ont été victimes par l'occupation israélienne.

Certains d’entre eux ont été transférés vers des hôpitaux aussitôt après leur libération.

En échange de ces libérations, Israël, en tant que puissance occupante, poursuit quotidiennement ses campagnes d'arrestation.

Le total d'arrestations depuis le 7 octobre 2023 a atteint plus de 10 200 en Cisjordanie et des milliers de citoyens à Gaza.

Il est à noter que le nombre de prisonniers détenus dans les prisons du régime sioniste a atteint en début août plus de 9 900 n’incluant pas tous les prisonniers détenus dans les camps de réfugiés contrôlés par l’armée israélienne.

Des milliers de prisonniers palestiniens sont victimes de « mauvais traitements et de torture » systématiques dans les prisons israéliennes depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, a rapporté mardi 6 août l’ONG israélienne de défense des droits humains B’Tselem. 

Les témoignages de 55 anciens détenus ont révélé des « conditions inhumaines », selon le rapport de l’ONG, soulignant que plus d’une dizaine d’établissements pénitentiaires étaient utilisés comme des « camps de torture de facto ».

Les témoignages indiquent clairement une politique institutionnelle systématique axée sur la maltraitance et la torture de tous les prisonniers palestiniens détenus par Israël », est-il écrit dans le rapport. Des ex-détenus ont décrit « des actes fréquents de violence grave et arbitraire, des agressions sexuelles, des humiliations et des dégradations, des privations de nourriture délibérées, des conditions d’hygiène forcées, et des privations de sommeil », ajoute l’ONG.

La publication des conclusions de B’Tselem paraît une semaine après celle d’un autre rapport des Nations unies selon lequel les prisonniers palestiniens étaient soumis à des traitements pouvant s’apparenter à de la torture, selon le Monde.

En juillet, l’armée israélienne avait rapporté que neuf soldats avaient été arrêtés pour des mauvais traitements présumés infligés à un détenu palestinien dans un établissement accueillant des Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza.

Lundi 5 août, un groupe d’experts des Nations unies a mis en garde contre « l’escalade du recours à la torture » par Israël à l’encontre des prisonniers palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV