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Par ses propos «trompeurs», Biden donne un feu vert à Israël pour continuer la guerre (Hamas)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Selon le Hamas, Joe Biden donne le feu vert à Israël pour continuer la guerre à Gaza. (Illustration)

Le Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas) a dénoncé comme « trompeuses », les déclarations du président américain Joe Biden selon lesquelles le Hamas se retire d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, qualifiant ses propos de « feu vert » donné à Israël pour poursuivre sa guerre génocidaire contre le territoire assiégé.

Le Hamas a fait ces remarques dans un communiqué, mardi 20 août, après que Biden a accusé le groupe de résistance d’avoir bloqué un accord avec Israël qui mettrait fin à la guerre en cours à Gaza plus tôt dans la journée.

Les « déclarations trompeuses ne reflètent pas la véritable position du mouvement, qui souhaite parvenir à un accord de cessez-le-feu », a déclaré le Hamas, notant que ces remarques permettent au régime israélien « de commettre davantage de crimes contre des civils palestiniens sans défense ».

Le groupe de résistance a en outre souligné qu’il avait accepté une proposition de cessez-le-feu présentée par le président américain en juin.

Cependant, a-t-il déclaré, la dernière proposition présentée par les États-Unis et Israël comprend de nouvelles dispositions contredisant le cadre de la proposition précédente.

Le Hamas a également noté que les dernières modifications apportées par les États-Unis à la proposition reflètent un « parti pris » clair en faveur d’Israël et la complicité de Washington dans la « guerre d’extermination contre les civils sans défense dans la bande de Gaza ».

Il a également décrit les derniers amendements comme « un coup d’État contre » le cadre de la proposition précédente, accusant Washington d’avoir « acquiescé » aux conditions fixées par le régime israélien.

Le Hamas a en outre souligné que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est « toujours celui qui fait obstruction à un accord et fixe de nouvelles conditions et exigences », appelant les États-Unis « à inverser leur politique de partialité aveugle envers les criminels de guerre sionistes ».

Il a également exhorté les « médiateurs à assumer leurs responsabilités » et à obliger Israël à accepter la proposition initiale.

Le dernier développement intervient alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken est en Égypte pour des pourparlers sur un accord de cessez-le-feu à Gaza. Il se rendra ensuite au Qatar, qui, avec l’Égypte, négocie des négociations pour une trêve dans l’assaut brutal israélien.

Vendredi, les États-Unis, le Qatar et l’Égypte ont publié une déclaration commune affirmant qu’ils avaient tenu des pourparlers en vue d’un cessez-le-feu à Gaza dans une atmosphère positive à Doha, la capitale du Qatar, ajoutant que les pourparlers étaient « sérieux et constructifs ».

Les médiateurs ont présenté une « proposition de transition » qui permettrait la mise en œuvre « rapide » d’un accord qui mettrait fin à la guerre à Gaza et verrait la libération des captifs israéliens, selon la déclaration commune.

Le Hamas a déjà déclaré qu’il n’accepterait pas de nouvelles conditions du régime israélien telles que celles décrites dans la nouvelle proposition.

Israël a lancé sa campagne barbare de génocide à Gaza le 7 octobre 2023, après que des groupes de résistance palestiniens ont mené l’opération surprise « Tempête d’Al-Aqsa » dans les territoires occupés.

Le régime a mis en place un siège quasi total sur le territoire côtier, ce qui a réduit à néant le flux de denrées alimentaires, de médicaments, d’électricité et d’eau dans le territoire palestinien. Jusqu’à présent, Israël a tué plus de 40 000 Gazaouis, la plupart d’entre eux étant des femmes, des enfants et des adolescents.

Le Hamas a déclaré à plusieurs reprises qu’il libérerait les derniers prisonniers israéliens en échange d’une cessation complète de l’agression israélienne et du retrait total du régime de Gaza.

Il a également conditionné leur libération au retour des personnes déplacées et à la fin du siège imposé par Tel-Aviv à Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV