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Des milliers de personnes manifestent en Israël pour exiger un accord sur les captifs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants anti-Netanyahu protestent à Tel-Aviv, le 10 août 2024. ©Flash90

Des milliers de sionistes à travers la Palestine occupée arpentent les rues une fois de plus pour demander la libération des captifs. Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis disent dans un communiqué conjoint que le temps était venu pour finaliser un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. 

Une grande manifestation a eu lieu dans la rue Kaplan, non-loin de la  « Place des Otages » de Tel-Aviv, où des milliers de manifestants ont bloqué la circulation, se confrontant avec la police israélienne.

Un rassemblement, au cours duquel les intervenants accusent régulièrement le Premier ministre du régime de Tel-Aviv d'avoir abandonné les captifs à des fins politiques, a coïncidé avec des manifestations anti-Netanyahu à travers la Palestine occupée.

Selon la chaîne Al-Mayadeen, des manifestants devant le siège du Likoud à Tel-Aviv se sont enfermés dans des cages dans le cadre d’une installation affichant la perspective d’une dictature théocratique en 2025. Dans l’une des cages, on pouvait lire « J’ai manifesté pour un accord sur les otages » et dans une autre, qui faisait référence au ministre d’extrême-droite, Itamar Ben-Gvir, on a noté : « J’ai dit que Ben-Gvir est un criminel ».

D’autres rassemblements ont eu lieu à Qods, à Haïfa, au carrefour Amiad, à Kfar Saba et ailleurs. À Karkur, près de Hadera, les manifestants bloquaient une route, tandis que la police leur ordonnait de se disperser sous peine d’être arrêtés.

Cela survient alors qu'un certain nombre de familles de captifs israéliens avaient pris la parole dans un rassemblement de protestation hebdomadaire à Tel-Aviv, faisant pression sur Netanyahu pour qu'il accepte un accord de cessez-le-feu afin de libérer les captifs lors d'une série de négociations imminentes dans la capitale égyptienne, Le Caire jeudi.

Vendredi, le Qatar, l’Égypte et les États-Unis ont déclaré dans un communiqué conjoint qu’il était temps de finaliser un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de pratiquer le plan d'échange de prisonniers.

Le père d'un prisonnier a déclaré que Netanyahu avait « abandonné » [les captifs], un autre l'ayant accusé de jouer avec leur vie seulement dans ses intérêts politiques.

« Netanyahu veut prolonger la guerre pour prolonger la vie de son gouvernement. Il est prêt à nous entraîner dans une escalade au lieu de parvenir à un accord qui sauve des vies et empêche une escalade », a-t-elle ajouté, exhortant les négociateurs sionistes à resserrer l’étau autour du chef du cabinet extrémiste pour qu'il finisse par plier l’échine devant un accord avec le Hamas.

Le père d’un autre prisonnier israélien a déclaré : « Selon les médias, Israël a accepté de participer à une réunion ce jeudi. Nous avons l’expérience des réunions et des conférences qui se sont tous terminées de la même manière. Les médiateurs ont proposé des solutions, mais Netanyahu a fait rater la conclusion de l’accord à plusieurs reprises. »

« Les États-Unis ne s’attendent pas à ce qu’un accord entre la Résistance palestinienne et les occupants sionistes,  par l’entremise de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis, soit prêt à être signé immédiatement le 15 août », c’est ce qu’a déclaré un haut responsable de l’administration Biden, cité par Bloomberg.

Lors d'une interview téléphonique jeudi dernier, le responsable américain, qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat, a déclaré : « Il reste encore beaucoup de travail à faire, les deux parties en lice restant fermement sur leurs positions. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV