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L'appel de Smotrich à affamer Gaza équivaut à adopter une « politique de génocide » (Hamas)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une Palestinienne portant un enfant se voit parmi les ruines de l'école Al-Zahra, utilisée comme refuge par les Palestiniens déplacés, après un raid israélien, Gaza, le 8 août 2024. ©AFP

Selon un responsable du Hamas, l’appel du ministre extrémiste israélien Bezalel Smotrich à affamer deux millions de déplacés à Gaza équivaut à adopter une « politique de génocide ».  

« Les aveux du ministre des Finances du régime sioniste, Bezalel Smotrich, sur le génocide perpétré dans la bande de Gaza sont un grand scandale pour le régime israélien », a déclaré jeudi soir 8 août un responsable du Hamas.

Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a condamné l’appel de Smotrich, à affamer deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, le qualifiant de « véritable adoption d’une politique de génocide ». 

Al-Rishq a déclaré : « En règle générale, les criminels tentent de dissimuler leurs crimes, mais nous avons affaire à un ennemi audacieux qui déclare ouvertement ses actes odieux. »

Il a appelé le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à émettre un mandat d’arrêt contre ce terroriste, qui soutient le génocide, pour que lui et sa bande néo-nazis répondent de leurs actes.

Jeudi, les médias ont fait état du bombardement de deux écoles de 'Al-Zahra' et 'Abdel Fattah Hamoud' de Gaza-ville par le régime sioniste dans la bande de Gaza. Lors du raid, un certain nombre de Palestiniens ont été tombés en martyr ou été portés disparus. Plusieurs enfants sont parmi les victimes de l’attaque.

La Défense civile dans la bande de Gaza, a fait état d’au moins 16 morts et un certain nombre de personnes portées disparues dans des frappes israéliennes sur deux écoles à Gaza-ville, 

En outre, les médias ont rapporté que le régime occupant avait bombardé un complexe résidentiel dans le camp d’El Bureij, situé dans la bande de Gaza, où 15 Palestiniens avaient été tués.

Le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal a déclaré : « Le régime sioniste a frappé les deux écoles dans le but d’envoyer le message aux réfugiés qu’il n’y a pas d’endroit sûr dans la bande de Gaza. »

« Contrairement aux allégations de l’ennemi, tous les Palestiniens tués dans les deux écoles n’étaient que des femmes et des enfants », a déclaré Bassal, « et il n’y avait aucune force armée dans ces écoles ».

Les médias d’État palestiniens ont également rapporté que depuis le 7 octobre 2023, 174 centres de réfugiés dans la bande de Gaza avaient été pris pour cible.

Le ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza a publié jeudi de nouvelles statistiques, déclarant : « Le régime a commis ces dernières 24 heures quatre crimes dans la bande de Gaza, faisant 22 morts et 77 blessés. »

Ainsi, le nombre de personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023, s’élève à 39 699, tandis que le nombre de personnes blessées atteint les 91 722, rapporte le ministère.

Dix mois après la guerre du régime sioniste contre la bande de Gaza, les deux objectifs qu’il s’était fixés, à savoir l’élimination du mouvement Hamas et le retour des captifs sionistes, n’ont toujours pas été atteints.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV