TV
Infos   /   Afrique   /   Zoom Afrique   /   L’INFO EN CONTINU

Zoom Afrique du 7 août 2024

Zoom Afrique du 7 août 2024

Les titres de la rédaction :

  • Zambie : 13 millions $ de la BAD pour l’accès à l’eau et à l’assainissement
  • Séjour d’une délégation de la société russe ROSATOM à Ouagadougou
  • Le Sénégal et la Gambie décidés à booster leur coopération bilatérale
  • Forum régional du tourisme gastronomique au Zimbabwe : Didier M’Pambia a représenté l’art culinaire congolais

 

Les analyses de la rédaction :

1. Niger: la France n’hésitera pas à déstabiliser le pays « dès que les Nigériens auront baissé la garde »  

Lors d’un entretien avec la télévision d’État RTN, le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a déclaré que la France, dans une logique de déstabiliser le Niger afin de s’y réinstaller, a repositionné « des agents de la DGSE » au Bénin et au Nigeria. 

Selon Tiani, « cette volonté maladive de déstabiliser le Niger s’est propagée à travers le repositionnement de tous les agents de la DGSE française que nous avons chassés de notre territoire. Ils sont repositionnés au Bénin, je le dis et je le répète. Ils sont repositionnés au Nigeria ». 

Le dirigeant nigérien estime que ces « groupes d’agents subversifs évoluent en tenue civile » et « avec des éléments de forces armées béninoises eux-mêmes en tenue civile ». « Cette volonté de déstabilisation, les Nigériens doivent le comprendre, est réelle, il n’y a rien d’imaginaire (…). La France n’hésitera pas, à travers en tout cas les autorités actuelles, à passer à l’acte dès que les Nigériens auront baissé la garde », a-t-il affirmé. 

Le chef de l’État du Niger a poursuivi dans ses accusations en soulignant avoir toutes les preuves de ces graves accusations et qu’elles seront présentées « au moment opportun ». 

Cette déclaration intervient alors que le Niger est en pleine crise diplomatique avec son voisin béninois. En juin, le Premier ministre nigérien a déclaré que le Bénin abrite des « bases françaises », justifiant la décision de Niamey de ne pas rouvrir la frontière avec le Bénin. Ce dernier nie ces allégations. Les deux parties, après des mois de crises, semblent vouloir apaiser la situation et aller de l’avant dans leur coopération. 

2. Burkina : complot d’assassinat déjoué ! 

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a présidé, ce mardi 6 août 2024, la cérémonie de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba. À l’occasion, il a invité le personnel de la présidence du Faso à s’investir davantage et à œuvrer, chacun dans son domaine, pour l’avènement d’une indépendance réelle du pays.   

Cette montée des couleurs intervient deux jours après la célébration de l’avènement de la Révolution d’août 1983 qui a permis, aux fils et filles du Burkina Faso, d’amorcer la marche vers une indépendance réelle. 

Pour le Chef de l’État, les changements notables intervenus le 4 août 1984 (changements du nom du pays de Haute-Volta à Burkina Faso, de l’hymne national, du drapeau et des armoiries) ont été un signal fort de la quête d’une souveraineté totale. « C’était un espoir de pouvoir donner un souffle nouveau à notre pays », a souligné le Chef de l’État. 

Évoquant le 5 août 1960, date de la proclamation de l’indépendance de notre pays, le président du Faso a exhorté le personnel de l’Institution et l’ensemble des Burkinabè à contribuer à l’avènement d’un Burkina Faso réellement indépendant. 

« Je souhaite que chacun puisse travailler et faire en sorte que l’année prochaine à cette même période, nous puissions célébrer l’indépendance réelle que nous sommes en train de nous battre aujourd’hui pour acquérir », a-t-il indiqué. Pour y parvenir, le capitaine Traoré invite à plus d’engagement et de sacrifice, car, dit-il, « l’indépendance ne se donne pas, ça s’arrache ». 

Le chef de l’État s’est également exprimé sur les rumeurs de tentatives de déstabilisation véhiculées depuis quelques semaines. « Les informations sont réelles », a confirmé le président du Faso qui dit être bien conscient que de tels projets ne cesseront pas au regard de la lutte actuelle menée pour la libération du pays. 

« Nous avons suivi effectivement le déroulement de leur plan et l’assaut final devrait avoir lieu à travers un recrutement d’agents à l’intérieur de nos rangs. Nous avons contenu la situation », a soutenu le capitaine Traoré. Selon lui, certaines personnes ont été arrêtées dans cette affaire de subversion et de projets d’attaques. Parmi elles se trouvent des FDS en complicité avérée avec des terroristes et des officiers qui manipulent depuis l’extérieur.  

Mettant en garde les auteurs et commanditaires de ces projets de déstabilisation, il a invité le peuple burkinabè à la sérénité. « Nous maîtrisons la situation. Nous n’allons pas hésiter un seul instant à agir comme il le faut pour l’intérêt supérieur du Burkina Faso », a-t-il martelé. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV