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Les armes nucléaires représentent, selon le chef de l’ONU, un « danger réel et actuel »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des pigeons sont lâchés au-dessus du Mémorial de la Paix d’Hiroshima lors du 79e anniversaire du bombardement atomique à Hiroshima, dans l’ouest du Japon, le 6 août 2024. ©REUTERS

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre le « danger réel et présent » des armes nucléaires, alors que le Japon commémore le 79e anniversaire du bombardement atomique américain sur la ville d’Hiroshima, qui a massacré près de 140 000 personnes et pour lequel Washington n’a jamais présenté d’excuses.

« Les armes nucléaires et la menace qu’elles représentent ne se limitent pas aux livres d’histoire. Elles font à nouveau leur apparition dans la rhétorique quotidienne des relations internationales », a déclaré M. Guterres dans un message publié mardi.

« Ils représentent un danger réel et présent qui perdure aujourd’hui », a-t-il noté.

Le 6 août 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), un bombardier américain largua la première bombe atomique sur la ville d’Hiroshima, tuant environ 140 000 personnes. Trois jours plus tard, un deuxième bombardier largua une autre bombe atomique sur Nagasaki, tuant environ 74 000 personnes.

Washington n’a jamais présenté d’excuses officielles pour les bombardements nucléaires sur les deux villes japonaises. Les États-Unis ont plutôt pris soin de ne pas présenter d’excuses, se contentant d’exprimer leur tristesse pour les destructions colossales qu’ils ont causées.

Les États-Unis continuent de justifier avec vantardise les bombardements et le carnage qui a suivi, affirmant qu’ils étaient nécessaires pour mettre fin à la guerre et « sauver des vies », même si de nombreux historiens remettent en question ce point de vue et insistent sur le fait qu’ils étaient injustifiés.

« Les leçons d’Hiroshima, qui ont autrefois guidé nos efforts collectifs vers le désarmement et la paix, ont été mises de côté », a déclaré Guterres.

Le chef de l’ONU a souligné que des leçons doivent être tirées du bombardement atomique de la ville japonaise d’Hiroshima par les États-Unis : « Toute utilisation d’arme nucléaire aura des conséquences catastrophiques pour l’humanité, et le seul moyen d’éliminer les menaces posées par les armes nucléaires est de les éliminer complètement. »

Guterres a ensuite affirmé que même si « certains brandissent à nouveau le spectre d’un conflit nucléaire de manière imprudente », l’ONU s’efforce de garder vivantes les leçons de la tragédie de 1945.

« La leçon à tirer est que l’utilisation des armes nucléaires est inacceptable. La leçon à tirer est qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais avoir lieu. Et la leçon à tirer est que nous devons procéder au désarmement maintenant », a-t-il souligné.

Il a également appelé le monde à s’unir pour condamner « ce comportement inacceptable » et trouver de nouvelles solutions pour donner vie au désarmement.

« Nous n’oublierons jamais les leçons du 6 août 1945. Plus d’Hiroshima, plus de Nagasaki », a conclu le chef de l’ONU.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV