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La base aérienne d'Aïn al-Assad fait l’objet d’une attaque à la roquette

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Base aérienne d'Aïn al-Assad dans la province d'al-Anbar, dans l'ouest de l'Irak. ©AFP

Une attaque à la roquette a visé une base aérienne occupée par les États-Unis en Irak ; plusieurs militaires américains ont été blessés.

Une attaque à la roquette a visé la base aérienne d'Aïn al-Assad occupée par les États-Unis dans la province d'al-Anbar, dans l'ouest de l'Irak, blessant plusieurs militaires américains.

« Des roquettes ont été lancées sur la base d'Aïn al-Assad », a rapporté l'AFP, lundi 5 août, citant une source militaire, ajoutant que certains projectiles « sont tombés à l'intérieur de la base ».

Selon la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, au moins trois explosions ont été entendues dans la base, probablement dues à des tirs de roquettes et à des frappes de drones.

« Les premières indications font état de plusieurs blessés du côté de l’armée américaine. Le personnel de la base procède à une évaluation des dégâts après l'attaque », a rapporté CNN, citant un responsable américain.

Jusqu'à présent, aucune personne ni aucun groupe n'a revendiqué l'attaque.

L’attaque a eu lieu moins d’une semaine après qu’une frappe américaine a coûté la vie à quatre membres des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi).

Les frappes contre la base américaine sont également intervenues dans un contexte d’indignation des groupes de résistance face au soutien politique et militaire indéfectible des États-Unis à la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande de Gaza qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 39 600 Palestiniens.

Les groupes irakiens font pression pour mettre fin à la présence des forces étrangères sur leur sol plus d’une décennie après qu’une coalition dirigée par les États-Unis a envahi le pays en violation flagrante du droit international et sur la base de fausses allégations selon lesquelles l’Irak serait en possession d’armes de destruction massive.

Il y a près de 2 500 soldats américains en Irak et environ 900 en Syrie dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre Daech.

Les États-Unis ont maintenu leur présence, bien que les pays arabes et leurs alliés aient vaincu le groupe terroriste fin 2017.

En 2020, le Parlement irakien a voté l’expulsion des forces étrangères après qu’une frappe américaine a assassiné le commandant en chef de la lutte antiterroriste iranienne, le général Qassem Soleimani ainsi que le commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, Abu Mahdi al-Muhandis.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV