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Un haut responsable irakien: la présence américaine en Irak constitue un danger pour le pays et la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis déploient environ 2500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie voisine. ©AFP

Le président de la commission de sécurité et de défense du Parlement irakien juge la présence américaine en Irak de danger pour la sécurité de toute la région.

Karim Aliwi Al-Muhammadawi, président de la commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, a déclaré que la présence américaine en Irak constitue une menace pour la sécurité nationale et régionale.

Le président de la commission parlementaire irakienne a confirmé que le gouvernement tenait des réunions avec la partie américaine et qu’il avait fixé un calendrier pour le départ des forces américaines.

« C’est pourquoi nous appelons le gouvernement à mettre en œuvre l’accord qui programmerait le retrait des forces américaines présentes sur le territoire irakien », a-t-il noté.

Les 22 et 23 juillet à Washington, le ministère irakien de la Défense et les États-Unis ont achevé une deuxième réunion pour une coopération sécuritaire conjointe, dans le but d’arriver à un accord sur le départ des militaires américains d’Irak. Les premiers pourparlers Bagdad-Washington, tenus en février dernier, ont abouti à un projet de réduction progressive du nombre des forces de la coalition internationale dite anti-Daech et de mettre un terme à la mission de ces forces. Deux rounds de ces négociations ont eu lieu aux mois de mars et avril sans arriver pour autant à un résultat tangible.

Les États-Unis qui auraient dû présenter, fin juillet, un calendrier de réduction du nombre de leurs troupes en Irak sont revenus sur leur décision sans donner une quelconque explication. Auparavant, les médias irakiens avaient rapporté que Bagdad avait, oralement, annoncé à Washington que les forces de la coalition internationale devaient se retirer du sol irakien dans un délai de 8 à 12 mois, faute de quoi, le gouvernement opterait pour une position unilatérale et annoncerait la fin de la présence militaire américaine conformément à la loi irakienne.

Le haut parlementaire irakien a également dénoncé le soutien des États-Unis au régime sioniste et à ses crimes commis à Gaza et envers les combattants de la Résistance.

Karim Aliwi al-Muhammadawi a considéré les États-Unis comme le principal sponsor et le soutien direct d’Israël, à qui ils ont apporté leur aide pour faire tomber en martyrs le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le commandant en chef du Hezbollah, Fouad Choukr, deux moudjahids de la patrie, de la foi et de l’honneur.

Il n’existe pas de terme assez fort pour décrire et condamner les actions criminelles qu’Israël a menées sous les auspices de l’Amérique, a soutenu le président de la commission de sécurité et de défense du Parlement irakien. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV