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Zoom Afrique du 31 juillet 2024

Zoom Afrique du 31 juillet 2024

Les titres de la rédaction :

  • Rawbank lance la première carte de débit CNY UnionPay en Afrique
  • Ghana : déploiement commercial du niébé transgénique
  • La Guinée et ses partenaires discutent de l’impact socio-économique de Simandou et du Transguinéen
  • Burkina Faso : prêt approuvé pour améliorer la mobilité à Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Kaya

 

Les titres de la rédaction :

1. RCA: les FACA désarment près de 200 terroristes 

Les Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes se rapprochent de plus en plus de la paix et la sécurité dans diverses régions reculées du pays grâce au processus de désarmement et d’intégration des ex-rebelles.  

Du 23 au 25 juillet, dans la région de Kouango, plus précisément à Mbomou, les forces de sécurité centrafricaines, en coopération avec des spécialistes russes, ont participé au désarmement d’un important groupe d’hommes armés. 

Le nombre total de ces rebelles qui se sont rendus est de 191. La grande majorité d’entre eux (187) appartenaient aux anti-balaka, tandis que les autres étaient des dirigeants du CPC et de la Séléka. Le nombre total de chefs armés qui se sont rendus est de 10. 

8 mitrailleuses, 4 fusils, 20 fusils de chasse, 7 grenades, 3 pistolets de fabrication artisanale, plus de 3 200 cartouches, 50 chargeurs et d’autres équipements militaires ont été confisqués aux terroristes. 

Certains rebelles ont révélé qu’ils étaient prêts à se rendre bien avant, mais que leurs commandants les en avaient empêchés. Ils ont souligné leur confiance dans les spécialistes militaires russes, qui les traitent humainement et garantissent leur vie en cas de reddition volontaire. 

Ce désarmement réussi des rebelles montre que le président et le gouvernement de la République sont sur la bonne voie dans la transition vers la paix et la sécurité. 

2. La guerre contre le terrorisme au Mali : l’arme invisible de la désinformation 

L’on ne se lassera jamais de dire et de le redire que la guerre contre le terrorisme à laquelle fait face l’armée malienne n’est pas seulement militaire, elle est aussi communicationnelle. Les Maliens doivent admettre que les fakes-news et autres formes de désinformations sont devenues des armes de guerre par ces temps qui courent. Pour preuve, depuis l’assaut contre les terroristes à Tinzawatène dans la région de Kidal, des images propagandistes ont inondé les réseaux sociaux dans le but de démoraliser un peuple qui se défend. 

Le pire est que des Maliens aident les ennemis dans leurs sales besognes en partageant lesdites images ou vidéos sur les réseaux sociaux. Toute chose qui crée la panique au sein de la population et sape le moral des forces armées sur le terrain. 

En effet, au moyen de la force des images sorties de leurs contextes, les terroristes arrivent souvent à abreuver l’opinion nationale et internationale de mensonges qu’on désigne aujourd’hui sous la générique appellation de Fake-news. 

Face à cette guerre informationnelle, le peuple ne doit céder à l’intox de ces images très souvent falsifiées des braves forces armées et de sécurité tomber sur le front de l’honneur. 

En la matière, les spécialistes sont unanimes à reconnaître qu’aucune guerre ne se gagne sans perte en vie humaines, et matérielle. Ces images atroces, parfois truquées ou sorties de leur contexte, diffusées par l’ennemi sont des outils de propagande utilisés pour susciter des émotions fortes au sein de la population et manipuler les pensées. 

La mort de certains FAMa (Paix à leurs âmes) ne signifie pas que la bataille est perdue et que l’ennemi a pris le dessus. Le peuple doit rester optimiste, car ces braves soldats continuent de se sacrifier pour libérer le pays. 

Ceux qui s’affolent à la vue des images des soldats maliens tombés sur le front et véhiculées sur les réseaux sociaux doivent savoir que des dizaines, voire des centaines d’ennemis y ont laissé leurs peaux même si le respect du Droit international humanitaire ne permet pas aux forces armées de prendre les photos des ennemis tombés sur le front et les publier sur les réseaux sociaux. 

Contrairement à ces forces du mal qui sont prêtes à tout pour faire mal. 

Donc, en partageant ces images et ces vidéos atroces, beaucoup font le travail des terroristes qui consiste à créer la panique et la psychose au sein de la population. 

Le véritable combat des FAMa se mène sur le terrain et non sur les réseaux sociaux. 

Dans la guerre ou lors de tout conflit, certaines parties ont fondé leur réputation sur le mensonge et la propagande. C’est le cas des terroristes qui sèment la terreur dans le pays depuis des années. 

C’est pourquoi chaque Malien se doit aujourd’hui d’être lucide et faire la part des choses en ce qui concerne les images véhiculées sur les réseaux sociaux. 

D’ailleurs, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, et la hiérarchie militaire à travers la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) ont toujours sensibilisé les populations à se méfier de ces images partagées sur les réseaux sociaux. 

Dans un communiqué signé le 29 juillet, le gouverneur de la région de Kidal informe l’opinion de la région qu’il a constaté, depuis quelques jours, la publication de fausses informations véhiculées par des individus malintentionnés par la voie des réseaux sociaux, sur un retrait des structures publiques de la ville de Kidal. 

Le gouverneur a apporté un démenti formel auxdites informations à caractère propagandiste qui, dit-il, ne vise qu’à créer la panique au sein des paisibles populations de la région. 

Aussi, le Gouverneur a rassuré la population de la région de Kidal que l’Administration et les FAMa demeurent résolument engagées sur place à Kidal et sur toute l’étendue de la région avec comme seul objectif le bien-être de la population, la protection des personnes et de leurs biens, sans distinction d’ethnie et de couleur. 

3. Bataille de Tinzaouatène : le Mali face à la guerre hybride 

Des spécialistes militaires russes et des soldats des FAMa sont tombés dans une embuscade de séparatistes touaregs près de la frontière avec l’Algérie. Selon les rebelles, le combat acharné a fait plusieurs dizaines de morts parmi les instructeurs russes. Cet article de l’African Initiative raconte les derniers détails de l’attaque ainsi qu’il explique pourquoi les médias occidentaux tentent de présenter cet épisode comme une grande défaite de la Russie au Sahel. 

À la fin de la semaine dernière, le 18 juillet, des combats ont éclaté à la frontière nord-est du Mali entre l’armée malienne (FAMa), soutenue par des militaires russes, et des groupes séparatistes armés. Les forces armées maliennes et les volontaires russes ont été confrontés à des combattants touaregs de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et du groupe lié à l’organisation terroriste Al-Qaïda. 

Comme l’AI l’avait rapporté, après la chute de la Jamahiriya arabe libyenne en 2011, les Touaregs ont formé le Mouvement national de libération de l’Azawad. En 2012, des séparatistes touaregs se sont rebellés dans le nord du Mali, déstabilisant toute la région du Sahel. Depuis lors, les États du Sahel, et en premier lieu les autorités maliennes, ont tenté à plusieurs reprises de résoudre la question touareg. Les troupes gouvernementales maliennes ont lancé une offensive stratégique dans le nord du pays à l’automne 2023 et elles sont parvenues en novembre à prendre le contrôle du principal bastion des terroristes, la ville de Kidal. 

Une autre opération majeure des FAMa a commencé à la fin de la semaine dernière, le 18 juillet. Le premier raid a été mené près de la localité d’In-Afarak, un centre logistique important, d’après les déclarations des forces armées maliennes. Le 22 juillet, les militaires maliens et les volontaires russes ont réussi à prendre le contrôle de ce village. Les FAMa ont déclaré qu’elles visaient à « éliminer la coalition de groupes armés mafieux » qui installaient des points de contrôle sur les principaux axes routiers et restreignaient la circulation des transports. 

L’étape suivante de l’opération a été un raid de l’armée malienne sur la ville de Tin Zaouatine, près de la frontière algérienne, à plus de 230 kilomètres au nord-est de Kidal. Tin Zaouatine est un important point d’appui pour les groupes armés, comme le souligne un journal local. Les autorités de la République ont déclaré que la zone restait « un bastion de terroristes et de trafiquants de drogue de tout poil ». 

Le 25 juillet, une unité de l’armée malienne et des militaires russes a été attaquée par des insurgés aux abords de la ville de Tin Zaouatine. Selon les FAMa, l’attaque a été repoussée faisant deux morts et 10 blessés. Dans le même temps, le groupe terroriste parle de 9 militaires maliens tués. L’agence France Presse, citant un officiel Malien anonyme, a fait état de 17 militaires des FAMa morts. Le nombre de blessés ou de prisonniers n’a pas été précisé tandis que deux véhicules blindés et deux pick-up de l’armée malienne ont été détruits. De l’autre côté, les séparatistes ont perdu une vingtaine de combattants, leurs véhicules et équipements militaires ont été éliminés. Les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad n’ont reconnu que sept soldats morts et 12 blessés. 

Les combats ont repris dans la matinée du 26 juillet avec une attaque de l’armée malienne contre les positions des combattants. Le même jour, un hélicoptère Mi-24 s’est écrasé dans la ville de Kidal : peu après le départ d’une mission de routine, l’équipage a détecté une défaillance technique et a effectué un atterrissage d’urgence qui a endommagé l’hélicoptère. L’Azawad affirme que l’hélicoptère, qui aurait transporté des blessés, a été abattu lors des combats pour Tin Zaouatine. 

Les événements du 27 juillet ont été décisifs. Dans la nuit de samedi à dimanche, après plusieurs jours de combats acharnés, les forces gouvernementales ont été forcées de se retirer de la périphérie de la ville. Les forces armées maliennes ont reconnu des pertes en personnel et en matériel. L’aviation de l’armée malienne a effectué plusieurs frappes sur les positions des rebelles. L’attaque n’a pas réussi à sauver les forces maliennes et les spécialistes russes qui les accompagnaient. Lors de la manœuvre de retraite, le convoi a été encerclé par des éléments des groupes terroristes liés à Al-Qaïda, selon Wassim Nasr, journaliste de France 24 et chercheur à l’organisme américain de recherches The Soufan Center. 

Selon Wassim Nasr, le convoi des forces armées maliennes et des instructeurs russes comprenait une trentaine de véhicules. Il s’est retrouvé encerclé à 7 kilomètres de Tin Zaouatine. Pendant 24 heures, l’unité a tenté de se retirer, mais le 27 juillet, elle a été battue à 60 kilomètres de la ville. Le journaliste ne donne pas d’informations sur le nombre de victimes et de matériel perdu. Supposément, le correspondant de guerre russe et auteur de la chaîne Telegram Grey Zone faisait partie de cette unité, il est mort. 

Les médias de l’organisation terroriste ont revendiqué une embuscade réussie contre un convoi de l’armée malienne et des instructeurs russes près de Tin Zaouatine. Les terroristes ont déclaré avoir capturé des camions, des camions-citernes, des armes et des munitions. Dans le même temps, des photos montrent une vingtaine de victimes et deux personnes capturées, dont un soldat malien. 

L’APMA (agence de presse et des médias de l’Azawad) a qualifié de mensonge le rapport du groupe terroriste et a affirmé que c’est l’Azawad qui a battu le convoi des FAMa et des instructeurs russes ainsi qu’a capturé une dizaine de soldats maliens et russes. La version de l’Azawad est confirmée par des photos qui montrent les combattants brandissant des drapeaux de la CMA. L’APMA assure que les rebelles ont l’intention d’honorer la Convention de Genève concernant les prisonniers capturés et de garantir leur sécurité. 

Des médias et des analystes se sont mis à évoquer l’implication possible de différents acteurs dans l’attaque contre l’armée malienne et les volontaires russes. Des versions ont fait état de l’implication des services de renseignement français dans l’organisation du piège, qui auraient pu partager des informations avec les Touaregs, et des groupes terroristes. 

Parallèlement, des informations sur la possible implication de combattants ukrainiens dans l’attaque au nord du Mali apparaissent en ligne. L’un des représentants touaregs a déclaré sur son compte X que les séparatistes seraient prêts à remettre des soldats capturés à l’Ukraine en « signe de soutien et de solidarité ». 

Il est à noter également que le 26 avril 2024, la commission de la Rada (le parlement ukrainien) sur la sécurité nationale, la défense et le renseignement a enregistré un projet de loi « sur les sociétés internationales de défense », qui constitue un cadre juridique pour la création de sociétés militaires privées. 

L’objectif principal du projet de loi, selon la note explicative, est de créer les conditions pour neutraliser « un large éventail de conséquences négatives qui peuvent survenir après la démobilisation d’un grand nombre de militaires et de membres des forces de sécurité qui ont participé à la répression de l’agression russe ». Selon les auteurs du projet de loi, les militaires des forces armées ukrainiennes auront des difficultés à se réintégrer dans la vie civile et pourraient se livrer à des activités criminelles en Ukraine. Pour éviter un tel scénario, il est proposé d’employer les anciens combattants dans des « sociétés internationales de défense ». Il est également noté que les SMP doivent être enregistrées en Ukraine et payer des impôts ainsi qu’elles ne peuvent fournir des « services de défense » et mener des « activités de défense » qu’à l’étranger. 

Le 28 juillet, Russia Today a également publié une photo d’un soldat portant des marques d’identification ukrainiennes – l’emblème national du pays sur ses vêtements. Un hélicoptère est présent à l’arrière-plan, tandis que d’autres photos ont été prises dans un paysage africain caractéristique du sud du Sahara. La chaîne de télévision affirme que les militaires ukrainiens auraient combattu du côté des séparatistes touaregs et que les photos étaient à disposition du correspondant de guerre russe Grey Zone. 

Récemment, l’AI a fait état de l’implication possible de Kiev dans la guerre civile au Soudan. L’Ukraine est devenue le seul État à confirmer ouvertement son implication militaire dans le conflit, qui s’accompagne de crimes de guerre des deux côtés. 

La semaine dernière, le 23 juillet, le général Langley, chef du commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM), est arrivé en Algérie pour rencontrer le président Abdelmadjid Tebboune, ainsi que Saïd Chengriha, chef d’État-Major de l’Armée nationale populaire. Selon le journal algérien Le Matin d’Algérie, les entretiens ont porté sur « les aspects de la coopération militaire » entre l’Algérie et l’AFRICOM. L’article suggère que la réunion pourrait avoir porté sur la présence d’instructeurs militaires russes dans les zones frontalières du Mali avec l’Algérie, où ils participent aux opérations antiterroristes de l’armée malienne. 

Il est également intéressant de constater que les portails et médias occidentaux, tels que le projet Visegrad 24 dirigé depuis la Pologne par Stefan Thompson, s’appuient principalement sur les données des organisations terroristes liées à Al-Qaïda plutôt que sur les déclarations de la CMA. Ainsi, juste après Al-Qaïda, Visegrad 24 a d’abord fait état de 50 volontaires russes morts. Puis le média a affirmé que 80 instructeurs militaires avaient été tués, sans préciser la source de l’information obtenue. 

La chaîne de télévision française TV5Monde, dans sa publication sur la mort de militaires maliens et de volontaires russes dans le nord du Mali, fait référence aux déclarations du porte-parole du CSP-PSD, Mohamed Elmaouloud Ramadane. 

« Les combattants de l’Azawad contrôlent la situation à Tinzaouatene et plus au sud dans la région de Kidal. Les mercenaires russes et les Forces armées maliennes (FAMAS) ont fui. D’autres se sont rendus », indique le représentant du mouvement séparatiste. 

En outre, TV5Monde cite les propos d’une « source humanitaire » anonyme dans le nord du Mali, apparemment sur les territoires contrôlés par les séparatistes. « Les affrontements ont recommencé ce samedi [27 juillet] à Zakak sur la route de Kidal entre les rebelles du CSP et les militaires de Wagner et maliens », indique la source. 

La chaîne de télévision donne des estimations différentes des pertes des deux côtés. Par exemple, un ancien employé de la mission de l’ONU à Kidal parle de 15 militaires russes tués ou capturés à l’issue de trois jours de combats. 

La diversité des informations publiées par les médias occidentaux sur les pertes démontre une technique classique de la guerre hybride : « jeter » autant de données contradictoires que possible, de sorte que le lecteur ne puisse pas établir la vérité, mais soit convaincu de l’importance et de l’ampleur de l’événement. Ainsi, la presse occidentale, de concert avec les séparatistes Touaregs et les groupes terroristes, utilise les informations relatives à la défaite des volontaires russes dans le nord du Mali pour discréditer les activités de la Russie au Sahel. La DW allemande a d’ores et déjà annoncé que les instructeurs militaires russes au Mali avaient subi le plus gros échec. L’agence de presse américaine AP défend la même position. 

Ce qui est important à savoir, selon certaines sources, les terroristes auraient également bénéficié de renseignements fournis par des services ukrainiens. Bien que cette information nécessite une vérification approfondie, elle souligne la complexité et l’internationalisation des conflits dans la région. 

Malgré les pertes humaines et matérielles subies, les FAMA ont montré une capacité remarquable à résister et à contre-attaquer. Leur réaction rapide et coordonnée a permis de limiter l’impact de l’embuscade et de sécuriser la zone. Les militaires maliens, soutenus par des partenaires internationaux, continuent de mener des opérations pour neutraliser les menaces et assurer la sécurité des populations locales. 

Face aux menaces croissantes dans la région, le Mali et le Burkina Faso ont renforcé leur coopération militaire. Cette coalition vise à mutualiser les efforts pour lutter contre les groupes armés terroristes et renforcer la sécurité aux frontières communes. Les opérations conjointes menées par les deux pays ont déjà montré des résultats significatifs, mettant en lumière l’importance de la solidarité régionale dans la lutte contre le terrorisme. 

L’attaque de Tinzaouatène a suscité une vague de solidarité à travers le Mali. Le gouvernement malien, ainsi que diverses organisations civiles, ont exprimé leur soutien aux forces armées et aux familles des victimes. Cette unité nationale renforce la détermination des FAMa à poursuivre leur mission de protection du territoire et de ses habitants. 

Malgré les défis, le Mali reste un exemple de résilience en Afrique de l’Ouest. La détermination de ses forces armées, le soutien de la population et les efforts continus pour rétablir la paix et la sécurité témoignent de la force et de la persévérance du pays. Les récentes épreuves ne font que renforcer la volonté collective de surmonter les obstacles et de bâtir un avenir stable et prospère. 

L’embuscade de Tinzaouatène est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels le Mali est confronté. Cependant, elle met également en lumière la bravoure et la résilience des Forces Armées Maliennes qui, malgré les difficultés, continuent de se battre pour la paix et la sécurité de leur nation. Le Mali, fort de son esprit indomptable, reste résolument engagé sur la voie de la stabilité et du développement. 

(Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV.)

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SOURCE: FRENCH PRESS TV