Téhéran a fermement condamné le massacre des dizaines de déplacés palestiniens dans une école du centre de la bande de Gaza par le régime israélien sans oublier de dénoncer le soutien inconditionnel des États-Unis au régime sioniste qui l’encourage à commettre de tels crimes.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a publié samedi 27 juillet un message sur X, en réaction à la mort d’au moins 30 Palestiniens dans une frappe aérienne de l’armée israélienne ayant visé la ville de Deir al-Balah située dans la bande de Gaza. Cette attaque a fait aussi une centaine de blessés.
« Le massacre à l'école pour filles Sayyidah Khadija à Deir al-Balah où vivent des milliers de réfugiés palestiniens, est le dernier résultat du soutien inconditionnel du gouvernement américain au régime sioniste », a-t-il dénoncé.
Ce bain de sang s'inscrit dans le cadre d'une guerre génocidaire que le régime israélien mène contre Gaza depuis le 7 octobre ; une guerre qui a jusqu'à présent coûté la vie à pas moins de 39 258 Palestiniens.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que « la poursuite de la guerre contre Gaza et les meurtres et mutilations de dizaines et de centaines de Palestiniens par jour constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité » ajoutant que le régime israélien avait franchi toutes les lignes rouges posées par les normes et lois.
Les États-Unis ont apporté un soutien politique sans faille à la guerre en opposant leur veto à plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelaient à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu immédiat dans cette attaque militaire barbare.
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Washington a par ailleurs pratiquement doublé son soutien militaire au régime sioniste depuis le début de la guerre en lui fournissant plus de 25 000 bombes et missiles.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a reçu le mercredi 24 juillet 2024 une ovation debout de la part des représentants au Congrès américains alors qu’il était allé à une session conjointe du Congrès, cherchant à obtenir plus d’armes pour sa guerre contre les Gazaouïs.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a rappelé que soutenir les crimes de guerre du régime israélien « équivaut à violer toutes les règles et réglementations internationales ainsi que tous les principes éthiques [s’appliquant à l’Humanité toute entière] ».
