Le président élu de la RII considère l’ancien commandant de la Force Qods, Qassem Soleimani, comme le symbole par excellence de l'unité et de la convergence dans le pays.
Le président iranien rend hommage au défunt général de corps d'armée, Qassem Soleimani qui est le « symbole de l'unité et de la convergence ». Selon lui, l’ex-commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) n'avait de rancune contre personne et n'avait jamais fait de commentaires conflictuels.
M. Pezeshkian a fait ce commentaire vendredi soir 19 juillet, lors de sa rencontre avec la famille du martyr Soleimani à Téhéran.
« La politique du martyr Qassem Soleimani était, dit le président élu, basée sur l'unité et la convergence. Il ne s’est engagé dans aucune dispute verbale avec qui que ce soit et n’a cherché à exclure personne. Il évitait toujours les divergences d’opinions. Mais nous sommes toujours en conflit les uns avec les autres. Nous devons cependant résoudre les problèmes du pays par consensus, sur la base des voies et des idéaux du martyr Soleimani. »
« Le défunt commandant antiterroriste a consacré toute sa vie au service de la nation iranienne, c'est une figure nationale et une personnalité charismatique pour le monde musulman, il avait des points de vue trans-factionnels, et ne classait pas les gens dans un groupe ou un spectre spécifique. »
« Le général Soleimani était l'exemple même de l'effort et de travail acharné, qui évitait de prendre position. »
Le président Pezeshkian a espéré que le nouveau gouvernement serait en mesure de servir honnêtement les Iraniens et de rendre un vibrant hommage aux martyrs grâce à ses performances convaincantes.
Pour sa part, la famille du général Soleimani a appelé le nouveau gouvernement à accorder une attention méticuleuse à l’Axe de la Résistance et à suivre fidèlement le chemin du commandant martyr. Elle a également exhorté le président élu iranien à favoriser l’unité et à réduire les divergences de vue, soulignant que le martyr Soleimani avait toujours épousé de tels idéaux.
Le général de corps d'armée Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Muhandis, commandant en second des Unités de mobilisation populaire d'Irak (Hachd al-Chaabi), de même que leurs compagnons ont été assassinés lors d'un raid de drones américain, autorisé par le président américain de l'époque, Donald Trump, près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient très appréciés en Asie de l’Ouest pour leur rôle clé dans la lutte contre le groupe terroriste Daech, notamment en Irak et en Syrie.
