Kamal Kharrazi a mis en garde Israël contre le déclenchement d’une guerre contre le Liban, soulignant que la République islamique d’Iran et tous les groupes de résistance en Asie occidentale soutiendraient le mouvement de résistance libanais Hezbollah en cas d’une telle agression militaire israélienne.
Kamal Kharrazi, chef du Conseil stratégique pour les relations étrangères, a déclaré dans une interview au quotidien britannique Financial Times qu’une offensive israélienne contre le Liban déclencherait une guerre régionale dans laquelle Téhéran et toutes les forces de l’Axe de la Résistance soutiendraient le Hezbollah par tous les moyens.
Il a souligné que l’Iran n’était « pas intéressé » par une guerre régionale, exhortant les États-Unis à faire pression sur Israël pour empêcher une nouvelle escalade.
Liban : l’axe aventuriste israélo-américain veut la guerre
Kharrazi a ajouté : « Tous les Libanais, les pays arabes et les membres de l’Axe de la Résistance soutiendront le Liban face à Israël. »
« Il y aurait un risque que la guerre s’étende à l’ensemble de la région, où tous les pays, y compris l’Iran, s’y engageraient », a-t-il déclaré.
« Dans une telle situation, nous n’aurions pas d’autre choix que de soutenir le Hezbollah par tous les moyens », a-t-il ajouté.
Il a souligné : « L’extension de la guerre n’est dans l’intérêt de personne, ni de l’Iran ni des États-Unis. »
Depuis début octobre de l’année dernière, le Hezbollah et Israël ont été impliqués dans une série d’affrontements meurtriers. Ces affrontements ont été déclenchés après que le régime de Tel-Aviv a commencé un génocide dans la bande de Gaza suite à une opération-surprise du Hamas.
Le Hezbollah s’est engagé à poursuivre ses frappes de représailles aussi longtemps que le régime israélien poursuivra sa guerre à Gaza, qui a entraîné la mort d’au moins 37 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et a fait 87 060 blessés.
Les responsables du Hezbollah ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne voulaient pas d’une guerre avec Israël, mais que si cela se produisait, ils seraient prêts à se défendre.