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Le chef des droits de l’homme de la RII qualifie d’« ironie amère » le blacklistage du CGRI

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Canada a inscrit le nom du CGRI sur la liste noire des organisations terroristes, le 19 juin 2024. (Archives)

Le secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l’homme a fermement condamné une décision hostile du Canada visant à désigner le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d'Iran « organisation terroriste ».

« Nous condamnons fermement la mesure hostile du Canada », a écrit, mercredi 19 juin, Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil des droits de l’homme iranien, dans un message sur X. Cette décision est « contraire aux principes du droit international », a-t-il ponctué.

« C'est une ironie amère que le Canada, qui est lui-même l'un des principaux violateurs des droits de l'homme et partisan du terrorisme, ait inscrit le nom du CGRI, chargé de veiller à la sécurité nationale et à lutter contre le terrorisme dans la région, sur sa liste [noire]», a-t-il indiqué.

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M. Gharibabadi faisait référence, entre autres, à la sombre histoire largement documentée du Canada en matière de mauvais traitements envers les peuples autochtones et au soutien d’Ottawa au groupuscule terroriste de l’Organisation des Moudjahidine-e-Khalq (OMK) qui a été rayé de sa liste noire en 2012.

Ces propos interviennent quelques heures après que le ministre canadien de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a annoncé qu’Ottawa avait blacklisté le CGRI – qui est reconnu pour ses efforts antiterroristes nationaux et régionaux – considéré comme « entité terroriste en vertu du Code criminel ».

Le mois dernier, la Chambre des communes canadienne a adopté une résolution non contraignante appelant le gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau à mettre le CGRI sur la liste noire et à expulser environ 700 Iraniens liés à cette organisation.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères à l'époque, Nasser Kanaani, a réagi à cette mesure, la qualifiant d’« imprudente ».

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« Cette action irresponsable s'explique par la mauvaise politique que les députés canadiens ont adoptée au cours de la dernière décennie sous l'influence du régime sioniste et de certains groupes isolés et discrédités », avait-il dit.

En 2022, le ministère iranien des Affaires étrangères a pour sa part imposé des sanctions à huit responsables canadiens et à une institution, entre autres, pour leur soutien aux terroristes anti-iraniens.

Le ministère a annoncé les sanctions dans un communiqué du 3 novembre de la même année.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV