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Aucun gouvernement américain ne pourra empêcher l’exportation du pétrole iranien (Javad Owji)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des installations pétrolières dans le sud de l’Iran. (Photo d'Archives)

Lors d’une session plénière au Parlement iranien, qui s’est tenue mercredi 19 juin 2024, le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a déclaré qu’aucune administration américaine ne pouvait freiner les exportations pétrolières de la République islamique d’Iran, avant d’annoncer que les ventes de pétrole avaient bondi au cours des trois dernières années malgré les sanctions américaines.

En présentant un rapport sur la production de pétrole et d’essence du pays, Javad Owji a indiqué que la production de pétrole brut de l’Iran avait augmenté de plus de 1,4 million de barils grâce à un travail acharné et à des efforts incessants au cours des trois dernières années.

« Malgré plus de 600 nouvelles sanctions sur l’exportation de pétrole et de produits pétrochimiques, aujourd’hui, nous assistons à une forte hausse des exportations de pétrole et du recouvrement des arriérés du pays », a-t-il souligné.

Owji a affirmé que les exportations de pétrole iranien ont triplé par rapport au début du 13e gouvernement en 2020, soulignant l’augmentation des recettes en devises.

Les exportations de pétrole iraniennes ont atteint leur plus haut niveau depuis la réimposition des sanctions américaines en 2018

Faisant référence aux mesures prises par le gouvernement dans le domaine de l’industrie pétrolière, ainsi qu’aux préparatifs réalisés dans le domaine de l’exportation de pétrole et des produits agricoles, Javad Owji a affirmé qu’aucune administration aux États-Unis ne pourrait entraver les exportations et la production de pétrole de la République islamique d’Iran ».

Soulignant le déséquilibre énergétique au début du gouvernement du président Raïssi, Owji a déclaré que le ministère du Pétrole avait été pris en charge à un moment où la production quotidienne de l’Iran avait atteint 2,1 millions de barils, qu’il s’agissait le niveau le plus bas au cours de la dernière décennie.

« Nous avions environ 87 millions de barils de pétrole à bord des pétroliers en mer, dont 30 millions de barils de brut lourd et extra-lourd. Nous n’avions aucune vente de pétrole lourd et extra lourd au début du 13e gouvernement », a-t-il déclaré.

L’Iran est le troisième plus grand propriétaire de réserves de pétrole au monde

« Pas même un centime de retard »

Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère iranien du Pétrole a souligné que le gouvernement du défunt président Raïssi avait préparé le terrain pour la vente de pétrole et de gaz sans le Plan d’action global commun (PGAC) ni le Groupe d’action financière (GAFI), organisme de surveillance de la criminalité financière dirigé par l’Occident.

« Sans le PGAC ni le GAFI, le 13e gouvernement a pu ouvrir la voie à la vente du pétrole et du gaz grâce à sa diplomatie intelligente, robuste et active », a déclaré le ministère iranien du Pétrole, en affirmant : « Nous n’avons même pas un centime d’arriérés ».

Toujours selon ledit communiqué, en dépit de l’intensification des sanctions, le pétrole brut et les condensats de gaz de l’Iran sont exportés vers de nombreux pays.

Les exportations de pétrole de l’Iran ont atteint leur plus haut niveau en 5 ans malgré les sanctions américaines (Bloomberg)

En mai 2018, l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a rétabli des sanctions paralysantes à l’Iran après s’être retiré unilatéralement de l’accord sur le programme nucléaire iranien, malgré le plein respect de la République islamique envers ses engagements prévus dans l’accord multilatéral, connu sous le nom de Plan d’action global commun (PGAC), conclu en 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales.

L’administration du président américain Joe Biden, qui a revendiqué une approche diplomatique à l’égard de l’Iran, n’a pas seulement échoué à revenir à l’accord nucléaire, mais a également renforcé des sanctions imposées à l’Iran.

Le PGAC, un accord multilatéral détruit par l'unilatéralisme américain

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV