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Le jargon aseptisé utilisé par Israël en pleine guerre de Gaza vise à camoufler les tueries (rapporteuse de l’ONU)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Selon la rapporteuse de l'ONU sur la Palestine, Israël tente de cacher les massacres des civils à Gaza assiégé tout en jouant avec les termes juridiques. (Photo via euromedmonitor.org)

Selon la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la Palestine, Francesca Albanese, le jargon aseptisé utilisé par l’armée israélienne lors des attaques contre des civils à Gaza ne visait qu’à « camoufler » les meurtres.

Dans un article publié le mercredi 15 mai sur les réseaux sociaux, la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese, a déclaré que l’utilisation par Israël de termes issus du droit international humanitaire – tels que « ordres d’évacuation » et « zones de sécurité » – créait « l’illusion que ses opérations militaires assurent la protection des civils ».

La réalité ne pourrait pas être plus éloignée de la vérité, a déclaré Albanese.

Elle a déclaré que Gaza était effectivement devenue une zone où les civils sont considérés comme étant inutiles et où tout est vulnérable à la destruction [d’Israël].

Albanese s’est heurtée à une campagne concertée de la part de journaux et de politiciens sionistes de droite après sa critique ouverte de la politique « d’apartheid » du régime israélien depuis mai 2022, date à laquelle elle a pris ses fonctions.

Le responsable de l'ONU a fréquemment condamné les violations des droits de l'homme, la politique d'apartheid, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité perpétrés par Israël dans les territoires occupés.

Albanese a récemment averti qu’en raison des crimes commis par Israël à Gaza, la Cour pénale internationale (CPI) pourrait être impliquée dans cette affaire pendant les 50 prochaines années.

Par ailleurs, The University Network for Human Rights a mené une analyse juridique approfondie du comportement d’Israël depuis le 7 octobre 2023.

« En effet, Israël a commis des actes génocidaires de meurtres, causant de graves dommages et infligeant des conditions de vie calculées pour favoriser la destruction physique des Palestiniens de Gaza, un groupe encerclé qui constitue une partie substantielle du peuple palestinien », a déclaré le groupe d’experts juridiques internationaux.

Pendant ce temps, les États-Unis envisagent d’envoyer une aide militaire supplémentaire d’un milliard de dollars à Israël, malgré la menace antérieure de suspendre leur aide dans le cas où le régime d’Israël envahirait la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Le président Joe Biden a informé certains législateurs américains de sa décision de fournir à Israël des munitions de chars, des véhicules tactiques et des obus de mortier. Ceci étant, ce sera la première livraison depuis que l’administration américaine a menacé d’arrêter l’envoi d’armes.

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a quant à lui reconnu que les forces israéliennes avaient utilisé des bombes fournies par les États-Unis pour tuer des civils palestiniens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV