Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a affirmé que l'Iran est l'un des principaux producteurs de produits radiopharmaceutiques et d'eau lourde de haute qualité dans le monde, malgré les tentatives des ennemis pour entraver les progrès de l'Iran.
« L'Iran a réussi à franchir un pas de géant pour développer la capacité des produits radiopharmaceutiques pouvant être utilisés pour traiter les patients atteints de cancer », c’est ce qu’a souligné vendredi Mohammad Eslami, le chef de l’OIEA.
L'Iran fait partie de l'un des premiers pays au monde dans le domaine de la fabrication de produits radiopharmaceutiques et plus d'un million de personnes utilisent ses produits chaque année », s’est-il félicité lors d'une cérémonie à Fordow, dans la province de Qom.
Il a en outre déclaré que l’Iran avait également réussi à faire des progrès considérables dans la production d'eau lourde et de ses dérivés et qu'il figurait désormais parmi les « meilleurs » pays au monde à cet égard.
« L'Iran a utilisé l'eau lourde et ses dérivés dans le secteur de la recherche et du développement et a créé les capacités appropriées dans le domaine des nouveaux médicaments et d'autres industries », a-t-il expliqué.
Il a souligné que l’Iran fait partie des rares pays au monde qui est en mesure de produire de l’eau lourde de haute qualité.
Le président de l'OIEA a critiqué le manque d'engagement des parties à l'accord nucléaire de 2015 – officiellement connu sous le nom de Plan global d'action commun (PGAC) – pour avoir seulement affirmé qu'elles contribuaient à lever les sanctions contre l'Iran, mais « elles n'ont pas rempli leurs devoirs à cet égard ».
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Cependant, a-t-il ajouté, l'Iran a développé sa capacité nucléaire et fait des progrès plus forts qu’avant.
Il a déclaré que les ennemis cherchaient à entraver les progrès de l'Iran parce qu'ils savent que les technologies modernes, notamment dans le secteur nucléaire, renforceront l’autorité du pays.
En 2015, l’Iran a prouvé au monde le caractère pacifique de son programme nucléaire en signant le PGAC, un accord conclu avec six États du monde, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l’Allemagne. Mais le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 et la réimposition de sanctions contre Téhéran ont laissé l’avenir de l’accord dans les limbes.
Les négociations entre les parties de l’accord ont débuté à Vienne, en Autriche, en avril 2021, dans le but de ramener les États-Unis à la table des négociations et de mettre fin à leur campagne de « pression maximale » contre l’Iran.
Les discussions sont cependant au point mort depuis août 2022 en raison de l'obstination de Washington à ne pas lever toutes les sanctions anti-iraniennes et de son refus de donner à Téhéran les garanties nécessaires pour qu'il n’abroge plus l'accord.