Le président colombien a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à émettre un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien pour crime de génocide dans la bande de Gaza.
Le président colombien Gustavo Petro a déclaré vendredi dans un message sur X que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'arrêterait pas le génocide et que par conséquent, l'émission d'un mandat d'arrêt s'avérait cruciale.
Il a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à établir une force de maintien de la paix dans la bande de Gaza.
La semaine dernière, la Colombie a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Israël alors que le régime sioniste s’acharne sur Gaza.
Le pays sud-américain s'est également dit prêt à se joindre à la procédure de génocide intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice.
La Bolivie, le Belize et l’Afrique du Sud ont également rompu ou suspendu leurs liens avec Israël.
La guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza a incité l'Afrique du Sud à porter plainte contre le régime israélien en décembre 2023. Sa requête stipule que les actions d'Israël à Gaza ont un « caractère génocidaire ».
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Cette guerre a contraint le déplacement d'environ 80 % des 2,3 millions d'habitants de l'enclave palestinienne, et a coûté la vie à environ 34 943 personnes.
La Cour internationale de Justice (CIJ) basée à La Haye (Pays-Bas) a statué en janvier qu’« il existait un risque plausible de génocide à Gaza et des dommages graves et continus infligés aux civils ». Elle a ordonné au régime de Tel Aviv de prendre toutes les mesures pour empêcher le génocide à Gaza, sans lui imposer de cessez-le-feu. Dans ce contexte, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la Turquie fournissait des documents pour l'affaire devant la CIJ.