Lors d'un appel téléphonique mercredi avec le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Joseph Borrell, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a demandé à l'Union européenne de respecter les forces armées du pays conformément au droit international.
« Le CGRI joue un rôle constructif dans l'établissement d'une sécurité durable dans la région et dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il soutenu.
Le Parlement européen a adopté, le jeudi 25 avril, une résolution condamnant les frappes massives de drones et de missiles de l'Iran contre le régime israélien, par 357 voix contre 20, et a appelé à l'imposition de sanctions supplémentaires contre les entités iraniennes.
La résolution réitère également l'appel de longue date du Parlement européen à inclure le CGRI sur la liste européenne des organisations terroristes.
Cela s'est produit alors que les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont également annoncé qu'ils ciblaient les industries iraniennes des drones et des missiles en prenant des mesures contre les individus et les entreprises « étroitement impliqués » dans la production iranienne des avions sans pilote.
Dans un communiqué publié samedi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a dénoncé les mesures coercitives prises par le trio contre plusieurs entités réelles et juridiques liées aux forces armées iraniennes. Il a souligné que de telles mesures ne pouvaient en aucun cas saper la détermination du gouvernement et de la nation iraniens.
Plus loin dans ses propos, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a réitéré la nécessité de mettre fin le plus rapidement possible au génocide et aux crimes commis par Israël contre le peuple palestinien, en particulier à Gaza.
Le premier diplomate iranien a déclaré que les Nations unies doivent jouer un véritable rôle à Gaza, tant au niveau régional qu'international, en prenant en compte les revendications légitimes des Palestiniens.
Au moins 34 568 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été massacrés et plus de 77 765 autres blessées depuis le 7 octobre 2023.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a décrit l’action militaire iranienne en réponse à l’attaque de l’entité israélienne contre l’ambassade iranienne à Damas comme étant de la légitime défense.
L'attaque du lundi 1er avril du régime sioniste contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas a entraîné la mort en martyr du général de division Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), de son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, et de cinq officiers qui les accompagnaient.
En riposte à ce crime, le CGRI a tiré le samedi 13 avril un barrage de drones et de missiles sur les territoires occupés de la Palestine. Les frappes de représailles, baptisées Opération Vraie Promesse, ont infligé des dégâts aux bases militaires israéliennes dans les territoires occupés de la Palestine.
Toujours lors de cet entretien, Amir-Abdollahian a également salué la poursuite du dialogue entre l’Iran et l’Europe, affirmant que cette démarche favoriserait la coopération entre les deux parties.
Il a ajouté que l'Iran avait pris des mesures positives lors des négociations pour relancer un accord nucléaire abrogé par les États-Unis – officiellement connu sous le nom de Plan global d'action commun (PGAC) – mais que les négociations n'avaient abouti à aucun résultat en raison des exigences excessives de certaines parties.
Le premier diplomate iranien a également déclaré que la coopération de Téhéran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) était sur la bonne voie.
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Il s'est également félicité de la visite prévue dans le pays du Directeur de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, les 6 et 7 mai.
L'UE n'est pas préoccupée par les tensions avec l'Iran, dit Borrell
Le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères Josep Borrell a indiqué que l'UE ne cherchait pas à créer des tensions avec l'Iran et s'est félicité de la poursuite des consultations diplomatiques entre les deux parties.
En allusion aux demandes internationales généralisées visant à parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza et à échanger les prisonniers le plus rapidement possible, Josep Borrell a appelé toutes les parties à se concentrer sur la réalisation d'une paix et d'une stabilité durables à travers la formation d'un État palestinien indépendant.
Il a également salué le rôle positif de l'Iran dans l'apaisement des tensions et le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région
