La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a déclaré mardi que les États-Unis n’avaient pas été informés par les Israéliens de leur frappe ou de la cible visée par leur attaque à Damas, en Syrie.
Les États-Unis ne soutiennent pas les frappes contre les missions diplomatiques, a rapporté Sputnik citant Sabrina Singh.
« Nous avons dit très clairement à l’Iran, par le biais de canaux privés, que nous n’étions pas responsables de la frappe qui a eu lieu à Damas. Je répète que les États-Unis n’ont pas été impliqués dans cette frappe et que nous n’en avions pas connaissance à l’avance », a déclaré Singh à la presse.
Les États-Unis ont contacté l’Iran, car ils voulaient faire savoir très clairement qu’ils n’étaient pas impliqués dans l’attaque, dans un contexte de fortes tensions dans la région, a ajouté la porte-parole.
Réagissant à l’attaque ignoble, Téhéran a déclaré qu’en tant que plus grand partisan du régime israélien, les États-Unis devraient répondre de leurs actes.
Pour nombreux spécialistes politiques, nul besoin du Hamas, ni de l’Iran, ni du Hezbollah, ni de la Syrie, ni du Yémen…, ou une quelconque « flottille de la liberté » ou encore des manifestations pro-palestiniennes, pour envisager la disparition du régime factice d’Israël.
Cette entité d’occupation âgée de plus de 75 ans s’active toute seule à sa propre disparition. Son comportement suicidaire répond à une logique de l’histoire bien démontrée. Celle de toute occupation coloniale d’apartheid qui avance inexorablement vers sa fin.
Le compte à rebours est rythmé par chaque victime innocente, qu’elle soit palestinienne ou non-palestinienne. La machine coloniale génocidaire est animée par la mort, y compris et notamment par sa propre mort.
Réaction d’Ayssar Midani, analyste politique et intellectuelle syrienne.