Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que les relations diplomatiques entre la République islamique d’Iran et l’Égypte auront une influence positive sur l’ensemble de la région.
Le chef de la diplomatie iranienne a fait ces remarques lors d’une réunion avec son homologue égyptien, Sameh Hassan Choukri, en marge de la 55e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (UNHRC) à Genève, mardi 27 février.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que la stabilité régionale serait dans l’intérêt de Téhéran et du Caire. Il a décrit la récente rencontre des présidents des deux pays dans la capitale saoudienne, Riyad, comme un « nouveau point de départ » dans les relations bilatérales entre Téhéran et Le Caire.
Hossein Amir-Abdollahian a réitéré que l’Iran ne voulait que du bien pour l’Égypte et la région. « Nous considérons la sécurité de l’Égypte comme la sécurité de l’Iran », a-t-il souligné.
Il a déclaré que les efforts déployés par l’Iran et l’Égypte dans le cadre des évolutions régionales, notamment en ce qui concerne la question palestinienne, auront un « effet positif » sur l’ensemble de la région.
Amir-Abdollahian a salué le rôle clé de l’Égypte dans le soutien aux Palestiniens et ses efforts pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré qu’Israël était la « cause profonde de la crise » dans la région.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a, pour sa part, déclaré que les relations entre l’Égypte et l’Iran seraient cruciales pour assurer la stabilité régionale et résoudre les problèmes épineux déjà existants.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a espéré que les discussions avec son homologue iranien ouvriraient la voie à un développement des relations bilatérales.
Il a également salué le rétablissement des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite.
Choukri a déclaré que l’Égypte et l’Iran soutenaient la cause palestinienne et exigeaient la fin des crimes d’Israël contre le peuple palestinien. « Nous ferons de notre mieux pour soutenir le peuple palestinien, et Le Caire et Téhéran ont le même point de vue en matière de soutien à la Palestine », a-t-il dit.
L’Égypte avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en 1980 après avoir accueilli le Shah déchu, Mohammad Reza Pahlavi et après avoir reconnu le régime d’apartheid israélien dans le cadre des accords de Camp David.
