Dans le contexte d'une guerre génocidaire, menée par le régime israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, les Etats-Unis prévoient d’opposer leur veto au nouveau projet de résolution, présenté par l’Algérie au Conseil de Sécurité de l'ONU, exigeant un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne.
L'Algérie a convoqué, dimanche 16 février, une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) pour voter un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et, selon des sources médiatiques, le Conseil de sécurité a décidé de voter la résolution la semaine prochaine.
La mission algérienne auprès des Nations Unies a distribué vendredi aux membres du Conseil de sécurité un projet de résolution modifié, appelant à « un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires et qui devra être respecté par toutes les parties ».
Le projet de résolution rejette « le déplacement forcé de la population civile palestinienne » et appelle à l’acheminement de l’aide humanitaire « pleinement, rapidement, en toute sécurité et sans entrave, dans l'ensemble de la bande de Gaza », exigent également que toutes les parties se conforment au droit international.
Il convient de noter que l’Assemblée générale des Nations Unies a élu l’Algérie en juin 2023 comme membre non-permanent du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans.
L'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a annoncé que si le projet de résolution présenté par l'Algérie était soumis au vote tel que rédigé, il ne serait pas adopté par Washington.
Les précédents projets de résolution présentés au Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza ont échoué, auxquels les États-Unis ont opposé leur veto au profit de leur plus grand allié, le régime sioniste.
La première fois, c'était le 18 octobre 2023, avec une résolution rédigée par le Brésil, la deuxième, le 8 décembre 2023, avec une résolution rédigée par les Émirats arabes unis, et la troisième, le 22 décembre 2023, avec une résolution rédigée par la Russie.
Bien que près de 29 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, aient été tués dans l'agression israélienne en cours contre la bande de Gaza, les États-Unis en tant que l'allie principal du régime d'occupation, continuent de le soutenir diplomatiquement et militairement.
Alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé poursuivre la guerre contre Gaza jusqu'à « détruire le Hamas », la Résistance palestinienne a rappelé qu'elle négocierait seulement si un accord de cessez-le-feu permanent était conclu, refusant tout accord temporaire.