Des navires militaires israéliens ont pris pour cible un convoi d’aide de l’ONU. Le directeur de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Gaza, Thomas White, a déclaré lundi qu’un convoi de nourriture avait été exposé aux tirs navals israéliens.
« Ce matin, un convoi de nourriture attendant d’entrer dans le nord de Gaza a été touché par des tirs navals israéliens ; Heureusement, personne n’a été blessé », a déclaré Tom White, directeur des affaires de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens.
White a ajouté, sur « X », que le convoi attendait d’entrer dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu’il a essuyé des tirs navals israéliens ce matin.
Après les « 40 bébés décapités », les « viols » ou encore les démentis de bombardements d’hôpitaux, l’UNRWA infiltré par le Hamas serait-il le nouveau mensonge d’Israël ?
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) est alarmée par les décisions de certains des principaux donateurs de l’UNRWA de suspendre leur financement. Ces mesures de représailles font suite à un récent rapport du renseignement du régime de Tel-Aviv alléguant que 12 membres de l’agence ont participé aux attaques du 7 octobre.
Nombreux commentateurs voient ces décisions comme des mesures de représailles, qui surviennent de manière flagrante dans les jours qui suivent l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ) du vendredi 26 janvier, qui a ordonné à Israël de prendre « toutes les mesures en son pouvoir » pour empêcher des actes qui pourraient s’apparenter à un génocide contre les Palestiniens de la bande de Gaza.
Les pays qui suspendent les fonds à l’UNRWA aggravent ainsi le génocide en cours contre les Palestiniens et en deviennent complices.
Notre débat de ce mercredi 7 février se penche sur ce drame avec l’intervention de Ayssar Midani, analyste politique et scientifique franco-syrienne et Imad Eddin Hamrouni, géopoliticien franco-tunisien.
