Lors de sa conférence de presse de ce lundi 22 janvier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a indiqué que les récentes frappes iraniennes contre les positions des terroristes dans les pays voisins ont transmis « un message clair » à ceux qui devaient le recevoir.
Ces remarques interviennent quelques jours après les opérations antiterroristes menées par des militaires de la République islamique d’Iran, à savoir des attaques simultanées de drones et de missiles sur deux bases appartenant au groupuscule terroriste Jaish al-Adl au Pakistan, ainsi que des frappes de missiles du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur une base d’espionnage israélienne dans la région du Kurdistan irakien et sur un lieu de rassemblement de groupes terroristes anti-iraniens, en particulier Daech, dans le nord-ouest de la Syrie.
Faisant part de la sensibilité de l’Iran à sa sécurité nationale, le porte-parole iranien a mis l’accent sur les liens amicaux avec les États voisins, le développement des relations avec ces pays, ainsi que la mise en œuvre d’accords bilatéraux entre Téhéran et ses voisins pour assurer la sécurité régionale.
En outre, Nasser Kanaani a fourni des détails sur l’opération préventive contre les terroristes au Pakistan : « L’attaque répondait à la nécessité immédiate de faire face aux terroristes prêts à opérer. Peut-être n’étaient-ils qu’à une demi-heure de la frontière commune. Ils étaient prêts à attaquer la frontière iranienne, les bases du pays et éventuellement nos citoyens ».
Ainsi, ceux à qui s'adressait ce message, l'ont bien reçu, a-t-il précisé.
Par ailleurs, Kanaani a évoqué les derniers actes terroristes d’Israël contre la République islamique d’Iran, affirmant qu’ils ne resteraient pas sans réponse.
À ce propos, il convient de noter que le régime israélien a tué en martyr cinq conseillers militaires du Corps des gardiens de la Révolution islamique lors d’une frappe aérienne samedi contre un immeuble résidentiel à l’ouest de la capitale syrienne Damas.
Cet assassinat ciblé est survenu près d’un mois après le martyre du général de brigade Seyyed Razi Moussavi, haut conseiller militaire du CGRI, lors d’une frappe israélienne contre un quartier de Damas.
Dans ce droit fil, le diplomate iranien a déclaré qu’Israël cherchait constamment à attiser les tensions et la guerre dans la région afin de se sortir d’une crise et du bourbier qu’il a lui-même provoqués dans la bande de Gaza. « L’Iran ne participera pas au sinistre plan que le régime sioniste conçoit », a-t-il souligné.
Concernant les propos anti-iraniens des responsables israéliens, Nasser Kanaani a déclaré que ces allégations sans fondement ont montré le niveau de menace du régime sioniste pour la sécurité régionale et internationale.
« De telles allégations sont vides de sens, mais bien entendu nous ne laisserons aucune action à l’encontre de l’Iran sans réponse », a-t-il ajouté.
À noter que les tensions se sont intensifiées dans la région depuis le début de la guerre brutale menée par Israël contre la bande de Gaza, au cours de laquelle au moins 25 295 Palestiniens sont tombés en martyr et plus de 63 000 personnes ont été blessées.
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