Le ministère palestinien de la Santé a affirmé qu’au moins 150 Palestiniens ont été tués au cours de ces dernières 24 heures dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza.
Dimanche, Israël a continué de commettre de graves violations du droit humanitaire international, notamment des crimes de guerre, lors de son attaque continue contre le territoire palestinien assiégé.
Des dizaines de morts sont dues aux bombardements des camps de réfugiés al-Maghazi et al-Bureij dans le centre de la bande de Gaza et aux frappes aériennes sur le quartier de Zeitoun.
Les bombardements de l’artillerie israélienne ont détruit une école abritant des personnes déplacées à Khan Younès, blessant plusieurs personnes. Des dizaines de personnes sont également portées disparues sous les décombres des immeubles bombardés.
Une vidéo du Croissant-Rouge publiée ce dimanche 31 décembre montre les conséquences chaotiques des frappes dans le centre de Gaza, alors que les sauveteurs travaillaient dans l’obscurité pour sortir un enfant blessé des décombres fumants.
Le ministère de la Santé affirme que le régime sioniste a délibérément pris pour cible des dizaines d’hôpitaux et d’ambulances. Les médecins de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza, affirment que le complexe médical dépasse largement sa capacité et ne peut plus accepter de nouveaux patients.
Le Programme alimentaire mondial affirme qu’un effondrement complet des services les plus élémentaires est imminent à Gaza. Le Croissant-Rouge palestinien a également averti que l’aide humanitaire reçue ne répond pas aux besoins de 90 % de la population de Gaza.
Le directeur de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens à Gaza a déclaré samedi sur les réseaux sociaux que la guerre et le manque de fournitures ont exposé 40 % des habitants de Gaza au risque de famine.
Israël a bloqué la plupart des vivres, du carburant et des médicaments après l’attaque du 7 octobre.
Les bombardements aériens et les bombardements aveugles d’Israël ont détruit les infrastructures essentielles de Gaza. Outre les maisons, le régime sioniste a pris pour cible des hôpitaux, des écoles, des camps de réfugiés, des centrales électriques et des systèmes de communication les réduisant en ruine.
Le ministère palestinien de la Santé affirme que le bilan des 86 jours d’attaques israéliennes sur la bande de Gaza a dépassé les 21 800 morts. Selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé, 70 % des morts étaient des femmes et des enfants de moins de 18 ans. Plus de 56 000 autres personnes ont également été blessées.
Human Rights Watch a accusé Israël d’utiliser du phosphore blanc.
Plus de 90 % de la population du territoire assiégé est désormais déplacée, les groupes humanitaires mettant en garde contre la famine et les épidémies. L’acheminement de l’aide a été restreint par Israël, ce qui aggrave de plus en plus la situation.
Les responsables palestiniens de la santé ont averti que les habitants de Gaza sont confrontés à des conditions humanitaires désastreuses.
Gemma Connell, une responsable de l’agence humanitaire des Nations unies OCHA qui travaille à Gaza, a déclaré que des dizaines de milliers de personnes fuyant vers Rafah avaient subi des attaques et des bombardements.
La cour de l’hôpital de Gaza est transformée en cimetière.
Dimanche, une vidéo a montré comment certaines parties de la cour de l’hôpital al-Shifa étaient devenues un cimetière, avec des pancartes portant les noms d’hommes et de femmes tués lors d’intenses combats et bombardements dans la région lors de l’agression israélienne.
Les bombardements israéliens ont détruit plus de 70 % des maisons à Gaza : rapport
Un nouveau rapport indique que 70 % des maisons dans le territoire palestinien assiégé ont été détruites.
Les bombardements incessants d’Israël sur Gaza pendant près de trois mois ont détruit 70 % des maisons dans la bande assiégée, selon le Bureau des médias du gouvernement.
Un récent rapport indiquait qu’environ 300 000 maisons sur 439 000 avaient été détruites lors des attaques israéliennes, selon un article du Wall Street Journal.
En analysant les images satellites, le rapport ajoute que les 29 000 bombes larguées sur la bande de Gaza ont ciblé des zones résidentielles, des églises byzantines, des hôpitaux et des centres commerciaux et que toutes les infrastructures civiles ont été endommagées à un point tel qu’elles ne peuvent être réparées.