« La domination financière sur les médias et sur le monde de l’art pèse lourd », fustige l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin.
Sur la chaîne de télévision TMC, l’ancien Premier ministre a pointé du doigt la « domination financière sur les médias et le monde de l’art » qui, selon lui, empêche l’émergence de voix dissonantes.
« Les journalistes et les artistes ne peuvent pas dire ce qu’ils pensent, parce que les contrats s’arrêtent immédiatement », constate l’ancien chef de la diplomatie française.
« La règle financière qui est imposée aux États-Unis dans la vie culturelle pèse lourd », insiste-t-il.
Malheureusement, nous le voyons aussi en France.
À noter que l’agence artistique hollywoodienne United Talent Agency (UTA) a limogé ou menacé plusieurs acteurs et actrices pour leurs propos lors d’un rassemblement pro-palestinien à New York.
Pour nombreux commentateurs, l’analyse de Dominique de Villepin tombe sous le coup de l’évidence, mais a le mérite d’expliquer la difficulté profonde des Occidentaux à comprendre le monde et son évolution, puisqu’il leur est interdit d’en discuter de façon objective.
Si l’argument de de Villepin venait appuyer son point de vue sur le conflit israélo-palestinien, les exemples de doxas aussi absurdes qu’inflexibles ne manquent pas ces dernières années :
Sur la COVID, l’Ukraine, Trump, le Brexit, les Gilets jaunes, la Syrie, l’Iran, etc.
Ahmad Rami, directeur de Raido Islam en Suède et analyste politique, partage son point de vue avec nous.