Des drones ont frappé la base aérienne d'al-Harir dans la région du Kurdistan irakien où sont stationnés des forces militaires et des avions américains, dans un contexte de soutien indéfectible de Washington aux attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué jeudi dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram la responsabilité de l'attaque contre la base aérienne d'al-Harir, située à 45 kilomètres au nord de l'aéroport international d'Erbil (nord de l'Irak).
Il a indiqué que deux drones avaient été lancés vers la base et « avaient directement touché leurs cibles ». Le groupe a ajouté que l'opération était intervenue en représailles au soutien américain à la campagne militaire sanglante d'Israël dans la bande de Gaza, où plus de 10 800 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués.
Aucun rapport n'a été publié dans l'immédiat sur l'étendue des dégâts survenus dans l'installation militaire.
Plus tôt, Abou Alaa al-Walaei, secrétaire général du groupe de résistance antiterroriste, Kataëb Sayyid al-Shohada, a souligné que les représailles des combattants de la Résistance irakienne contre les forces d'occupation américaines se poursuivraient sans relâche.
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Il a affirmé que les frappes contre les positions militaires américaines en Irak ne cesseront que lorsque les frappes israéliennes sur Gaza prendront fin et que les convois d'aide humanitaire atteindront les habitants de l'enclave côtière palestinienne sans aucune restriction.
« Cela porte à 24 le nombre d'attaques en Irak et à 22 en Syrie », a-t- elle déclaré. Les attaques ont toutes impliqué des drones explosifs et des roquettes.
Au total, 56 militaires ont été blessés lors des attaques, « la plupart sont des blessures mineures et tous les militaires ont depuis repris leurs fonctions », prétend le Pentagone.
Ces attaques surviennent dans un contexte de soutien total de Washington à Israël dans sa guerre contre Gaza.
La Chambre des représentants américaine a approuvé le 2 novembre un programme d’assistance militaire autonome pour Israël de 14,3 milliards de dollars. Cependant, le projet de loi n'a pas encore été approuvé par le Sénat.
Washington, qui a soutenu les attaques féroces du régime de Tel-Aviv contre Gaza comme moyen de « légitime défense », a également opposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant le régime occupant à cesser son agression.
