Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fustigé la campagne de bombardements meurtriers menée actuellement par Israël contre la bande de Gaza, affirmant que le régime occupant n'oserait pas commettre autant de crimes et de génocide contre les Palestiniens sans le soutien des États-Unis.
Nasser Kanaani a fait ces remarques samedi dans un message sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, alors que les États-Unis continuent de soutenir la campagne génocidaire d'Israël contre les Palestiniens de Gaza comme moyen d'« auto-défense ».
Kanaani a poursuivi en disant que le régime israélien a intensifié ses frappes sur Gaza et qu'il tue cruellement les civils innocents malgré les protestations à travers le monde et une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies contre les crimes de guerre du régime occupant dans la bande de Gaza, enclave assiégée.
Il a également noté que les frappes israéliennes ne se limitent pas aux bombardements incessants visant les Palestiniens, mais qu’elles constituent plutôt une violation des principes humains, de la paix et de la sécurité mondiales, des droits de l’homme et du droit international.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé sa plus grande opération contre Israël depuis des années, une attaque surprise, baptisée Opération Tempête Al-Aqsa, en représailles aux crimes intensifiés du régime occupant contre le peuple palestinien.
Depuis lors, Israël a poursuivi ses bombardements incessants sur Gaza. Le bilan des morts à Gaza depuis le début de l’agression israélienne s’élève à plus de 7 400 et plus de 20 500 blessés.
Tel-Aviv a également bloqué l’approvisionnement en eau, en nourriture et en électricité de Gaza, plongeant le territoire assiégé dans une crise humanitaire.
Vendredi, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté à une écrasante majorité une résolution appelant à la mise en œuvre immédiate d'une « trêve humanitaire » à Gaza.
Le vote à l'Assemblée générale a eu lieu après que le Conseil de sécurité des Nations Unies a échoué à quatre reprises à prendre des mesures en raison du veto répété des États-Unis contre les résolutions pertinentes.