Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères dénonce un communiqué « interventionniste » du ministère britannique des Affaires étrangères qui s'en prend au lancement du satellite iranien Nour-3 dans l'espace.
Nasser Kanaani a assuré mercredi 4 octobre que le développement de la science et de la recherche, y compris dans le domaine aérospatial, était le droit inaliénable de la République islamique d'Iran. « De telles commentaire interventionnistes, qui témoignent de la colère et de l'égocentrisme de la Grande-Bretagne face aux progrès de la République islamique d'Iran, ne peuvent pas saper la détermination de la nation iranienne à avancer dans les domaines scientifiques et technologiques », a-t-il affirmé.
« Conformément aux règles internationales, l'Iran n'a aucune limitation pour mener des activités scientifiques dans la recherche aérospatiale. C'est pourquoi, a-t-il expliqué, la République islamique rejette fermement toute position non conventionnelle à cet égard. Le pays se réserve donc le droit d'utiliser des technologies pacifiques pour le progrès scientifique. »
A lire: Le CGRI va utiliser le satellite Nour-3 à des fins de renseignement militaire
Mercredi, le ministère britannique des Affaires étrangères a publié un communiqué prétendant que le porte-satellite Qassed (Messager) qui a été utilisé pour lancer le Nour-3 en orbite, le 17 septembre dernier, était équipé d’« une technologie essentielle au développement d'un système de missile balistique à longue portée ».
Le communiqué réitère les accusations de l’Occident contre le programme de missile de l'Iran jugé illégal.
Téhéran a, à chaque occasion, fermement rejeté toutes ces accusations, insistant sur le fait que ses essais de missiles et ses lancements de satellite sont uniquement destinés à des fins défensives et ne sont pas conçus pour transporter des ogives nucléaires