Mahdi Abbassian
PressTV, Ispahan
Le ministère iranien de l’Économie et des Finances a organisé la première conférence nationale sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans la capitale Téhéran.
Blanchiment d’argent : en termes simples, cela signifie que l’on dissimule l’origine de l’argent provenant d’activités illicites. Le terme blanchiment d’argent trouverait son origine aux États-Unis dans les années 1920 et 1930.
En 2008, l’Iran a créé à cet effet la Direction de renseignement financier du ministère de l’Économie et des Finances, dirigée par le ministre en personne.
Mardi, la Direction de renseignement du ministère de l’Économie et des Finances a organisé la première conférence nationale sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à Téhéran. Plus de 300 hauts responsables de différentes institutions ont pris part à ce séminaire pour discuter du renforcement et du développement des infrastructures nécessaires pour prévenir et lutter contre la corruption, en particulier le blanchiment d’argent.
S’exprimant en marge de la conférence, le ministre iranien de l’Économie, Ehsan Khandouzi, a déclaré que la République islamique d’Iran avait des normes plus élevées que de nombreux pays dans le monde pour bloquer le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Khandouzi a souligné l’adhésion de l’Iran au GAFI, affirmant que la position de Téhéran au sein du GAFI est active et non passive. Les organisateurs de la conférence affirment qu’elle a fourni une plateforme idéale aux cadres supérieurs des organisations iraniennes pour parvenir à une synergie dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
Le maintien de la santé du système financier iranien est l’une des priorités du gouvernement du président Ebrahim Raïssi. À cet égard, Téhéran a pris des mesures sérieuses pour lutter contre le blanchiment d’argent et faire face aux éléments de perturbation de son économie.