« Le secteur agricole iranien et nos industries de transformation ont un grand potentiel pour exporter nos produits et de transférer le savoir-faire technique et d’ingénierie vers les pays africain, notamment par l’intermédiaire des sociétés basées sur la connaissance », a déclaré le nouvel ambassadeur d’Iran en République de Guinée.
Au micro de l'agence de presse iranienne Mehr News, Jamshid Parvizi, le nouvel ambassadeur d'Iran en République de Guinée, s'est dit réjoui des capacités croissantes des pays africains dans le domaine de l'agriculture. Selon lui, la guerre en Ukraine a, d’ailleurs, amené de nombreux pays africains à repenser leurs politiques alimentaires en accordant plus d’importance au développement de leur secteur agricole.
Le nouvel ambassadeur d’Iran en République de Guinée a ajouté que lors de presque toutes les rencontres des autorités iraniennes avec leurs homologues africains, ces derniers formulaient de manière constante leurs demandes d’importation de machines et d’équipements agricoles.
Jamshid Parvizi a déclaré que les pays d'Afrique de l'Ouest disposaient d'importantes ressources naturelles et avaient un capital suffisant pour développer des projets de modernisation industrielle et agricole, mais que ces pays souffraient encore d'un manque d'infrastructures nécessaires pour accélérer la mise en œuvre de ces projets.
« Dans la plupart des pays ouest-africains, les petites usines, les immeubles et les services urbains dépendent souvent des générateurs électriques diesel que notre industrie de tracteurs agricoles peuvent très bien produire et exporter vers ces pays à des prix concurrentiels », a déclaré l’ambassadeur d’Iran en République de Guinée.
« Pendant ma mission en République de Guinée, je mettrai tous les moyens en œuvre afin de promouvoir les capacités de l'Iran dans divers domaines, notamment l'agriculture, les industries de transformation, les services techniques et d'ingénierie et les entreprises fondées sur la connaissance », a-t-il ajouté.
M. Parvizi a déclaré que les échanges commerciaux entre l’Iran et la République de Guinée ne représentaient actuellement que des chiffres minimes selon les statistiques officielles, car en raison des obstacles imposés dans le cadre des sanctions secondaires des États-Unis, les entreprises et les hommes d’affaires iraniens et guinées sont obligés à se servir des méthodes indirectes ou des intermédiaires leur permettant de contourner ces obstacles.
« Par conséquent, le taux des échanges est, en réalité, supérieur aux chiffres officiels, étant donné qu’il existe toujours des marchés ouverts pour les produits iraniens dans tout le continent africain », a estimé le nouvel ambassadeur d’Iran en République de Guinée.