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Les analyses de la rédaction :
Niger: toutes les portes sont fermées à la France
Alors que les pressions de part et d'autres se multiplient contre la junte nigérienne, cette dernière a déclaré qu’elle dénonçait plusieurs accords militaires conclus avec la France, concernant notamment le « stationnement » du détachement français et le « statut » des militaires présents dans le cadre de la lutte antidjihadiste. « Face à l’attitude désinvolte et à la réaction de la France relativement à la situation » du Niger, « le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie [CNSP, militaires au pouvoir] décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet Etat », a déclaré un des auteurs du coup d'Etat. Environ 1 500 soldats français, sans compter les membres des forces spéciales, sont présents dans le pays.
Cette annonce s’inscrit dans une séquence de rupture des liens préexistants entre la France, ancienne puissance coloniale, et le Niger. Depuis le coup d’Etat, les relations avec Paris se sont dégradées.
Les militaires ont, par ailleurs, déclaré mettre « fin » aux « fonctions » d’ambassadeurs du Niger en France, aux Etats-Unis, au Nigeria et au Togo, dans un communiqué lu à la télévision nationale, au moment où les pressions pour rétablir l’ordre constitutionnel se multiplient internationalement.
Toutes les portes sont fermées à l'axe colonialiste.
Le Niger a mis les points sur les "i". Tout ce que le Mali et le Burkina ont réalisé durant ces derniers mois, le Niger les a réalisés et mis en œuvre en quelques jours. Cela montre que le chemin qu'à commencé l'axe Mali-Burkina s'étend à une vitesse impensable à travers l'Afrique.
RCA: Touadera marque des points
L’Autorité nationale des élections (ANE) continue de plancher sur les résultats du référendum du 30 juillet censés être annoncés au plus tard le 7 août. Les Centrafricains se sont exprimés sur un projet de nouvelle Constitution, qui devrait permettre au président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat. Mais l’opposition s’inquiète du silence international autour du processus, et dénonce une forme d’abandon de la démocratie dans le pays.
De leur côté, quelque 2.000 à 3.000 personnes étaient réunies vendredi à Bangui, la capitale de la Centrafrique, pour soutenir le changement de Constitution qui pourrait permettre au président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, de briguer un nouveau mandat.
Touadera a marqué un point de plus.
L'opposition ou plutôt l'axe US-OTAN ne peut rien y faire désormais.
Une révision de la constitution, approuvée par le peuple souverainiste centrafricain concevra une nouvelle constitution qui colmate toutes les brèches par lesquelles l’Occident a durant toutes ces années a pu s’engouffrer pour travestir les textes et soumettre les institutions ou les adapter à son aversion pour les contre-pouvoirs.
La RCA récupère de plus en plus sa vraie souveraineté et le cordon avec les puissances coloniales est entièrement coupé.
Sommet Afrique-Russie: analyse
Très attendu, le Sommet Russie-Afrique, qui s’est déroulé à Saint-Petersbourg, du 27 au 29 juillet 2023, amorce un nouveau chapitre dans un nouvel ordre mondial.
Nous avons contacté Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, afin d’en savoir plus sur ce sommet.
