Mariam Saleh
PressTV, Beyrouth
L’impasse politique du Liban persiste après que les législateurs ont échoué pour la douzième fois à nommer un nouveau président de la République. Le seul changement était que cette fois il y a eu deux candidats en compétition, dont aucun n’a pu toutefois obtenir les voix nécessaires.
Le chef du mouvement Marada, Suleiman Frangieh, a obtenu 51 voix, tandis que l’ancien ministre des Finances, Jihad Azour a recueilli 59 voix au Parlement. Le Parlement libanais compte 128 sièges au total. Après la prise de vote, un député du Hezbollah a souligné qu’aucune partie ne peut imposer son candidat aux autres, notant que le dialogue serait la seule solution possible pour résoudre ce problème jusqu’à ce qu’un consensus soit obtenu.
Le président du Parlement, Nabih Berri, a précédemment appelé à des sessions de dialogue ouvert au sein du Parlement, mais plusieurs parties ont rejeté son appel. Par contre, il y a eu de nombreuses réunions séparées à l’extérieur du Parlement parmi les différentes fractions parlementaires. Pourtant, la session d’aujourd’hui pourrait déboucher sur des négociations qui pourront ouvrir la voie à un troisième nom.
En tant que troisième candidat possible, Neemat Frem a déclaré à PressTV que la résolution de la crise ne serait possible que par la nomination d’un nouveau président de la République.
Le Liban est sans chef de l’État depuis la démission de Michel Aoun en octobre 2022.
Malgré de nombreuses réunions et accords entre les blocs parlementaires sur la présentation de nouveaux candidats potentiels, aucun candidat n’a obtenu les voix nécessaires pour devenir président de la République, ce qui laisse le pays dans l’incertitude.
