Le président iranien Ebrahim Raïssi a mis l'accent sur la nécessité d'une coopération entre les pays indépendants en vue de neutraliser les difficultés auxquelles ils sont couramment confrontés, y compris les sanctions occidentales.
Le chef de l'exécutif iranien s'est exprimé ce mercredi 14 juin lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nicaraguayen, Daniel Ortega, à Managua, la capitale du Nicaragua.
Le président Raïssi a entamé en début de semaine une tournée dans trois pays d'Amérique latine, à la tête d'une délégation politique de premier plan. Il s'est déjà rendu au Venezuela et devrait se rendre à Cuba au terme de son voyage au Nicaragua.
« La coopération entre les pays d'Amérique latine et d'autres pays indépendants du monde peut forger une unité qui neutralisera les sanctions et renforcera nos capacités », a-t-il estimé.
Le président Raïssi a également souligné la nécessité d'une solidarité entre les pays indépendants comme outil pour repousser les puissances hégémoniques du monde.
Il a rappelé que la résistance des nations, leur soif de justice et de liberté rendraient les impérialistes inactifs et les repousseraient.
« C'est ce qui s'est passé dans de nombreux pays d'Amérique latine face au système impérialiste et aux diktats des États-Unis et de leurs acolytes », a-t-il précisé.
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Selon son agenda de voyage, le président Raïssi a également rencontré le président de l’Assemblée nationale du Nicaragua, Guastave Porras, et discuté de la coopération entre les parlements des deux pays. « Les groupes d'amitié parlementaires balisent le terrain à l'embelli des relations entre les pays amis et cette interaction peut conduire à l’élargissement des relations des pays sur les scènes régionale et internationale », a-t-il indiqué.
« Les Parlements dont les membres sont élus par le peuple, sont considérées comme le siège de nations, et la présence de vrais représentants du peuple donne confiance aux peuples », a-t-il poursuivi. « La raison de l'animosité des impérialistes envers les États qui s'appuient sur les votes réels du peuple est due au fait que ces derniers se soucient de la volonté de leurs nations au lieu de servir les intérêts des impérialistes. »
Le président iranien a d’ailleurs souligné les possibilités de développer la bonne coopération actuelle entre Téhéran et Managua : « Selon la volonté et la détermination des dirigeants des deux pays, il n'y a aucun obstacle au développement de la coopération de part et d’autre. »
Le président de l'Assemblée nationale du Nicaragua, Gustavo Porras, a pour sa part déclaré : « Nous sommes fiers d'être amis avec le gouvernement et le peuple iraniens, en tant que pays qui s'est battu, à l’instar du Nicaragua, pour avoir le droit à l'autodétermination et préserver son identité. De même qu'aucune puissance n'est capable de vaincre la révolution de nos pays, aucune puissance ne sera capable de séparer nos nations et nos gouvernements. »
