Détériorer les relations entre l’Iran et la France. Tel semble être l’objectif d’un nouvel acte de l’Organisation des Modjahedin-e Khalq (OMK), groupuscule terroriste connu en Iran sous le nom des «Monafeghines » qui veut dire « les hypocrites ». En effet, ce dernier s’est tiré une balle dans le pied, dans l’illusion de nuire aux liens entre l’Iran et la France.
A ce sujet, l'agence de presse Tasnim dénonce les opérations menées sous fausse bannière que l'OMK à pour habitude de mener contre ses propres locaux en France, dans le seul but d'impacter les liens franco-iraniens.
Dimanche 11 juin, à 3 heures du matin, heure locale, l'OMK a perpétré une attaque contre l'un de ses bureaux à Saint-Ouen-l'Aumône, au nord de Paris.
Les auteurs de l’opération ont lancé des produits incendiaires vers l’entrée du bâtiment, avant de prendre la fuite à bord d’une voiture.
À peine une heure après cette opération, le site Web officiel qui se veut la vitrine politique du groupuscule terroriste OMK a publié un communiqué, faisant part d’un « attentat terroriste » contre l’un de ses locaux en France et l’a attribué à la RII.
Pourtant, le lecteur averti comprendra que cette annonce et cette condamnation infondées visaient à éclipser une actualité de la veille, concernant l'entretien téléphonique entre les présidents français et iranien, Emmanuel Macron et Ebrahim Raïssi.
La couverture des faits à Saint-Ouen l’Aumône par certains médias ouvertement anti-iraniens dont notamment The Times of Israel, accompagnée d’analyses sur une destruction des liens Paris-Téhéran, ferait donc partie du scénario de l’OMK, sur le plan médiatique.
Auparavant, en 2018, au seuil de la visite du président iranien de l’époque Hassan Rohani en Autriche pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, connu sous le nom du Plan global d’action conjoint (PGAC, également abrégé en JCPOA en anglais), un complot similaire avait été concocté contre un diplomate iranien.
Alors troisième secrétaire de l’ambassade d’Iran à Vienne, le diplomate Assadollah Assadi, a été condamné pour avoir organisé un soi-disant attentat par explosion contre un rassemblement de l’OMK à Villepinte, près de Paris.
Ceci étant dit, les opérations sous fausse bannière contre les locaux de l’OMK, suivies d’une large couverture médiatique israélienne, pour formuler des accusations sans fondement contre la République islamique, ne devrait étonner personne, et en outre, il n’est pas exclu que le régime israélien ait un rôle dans la réalisation de tels scénarios.
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