Les titres de la rédaction :
1. L'Afrique ne peut tourner la page du colonialisme que par l'indépendance du Sahara occidental
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a déclaré mardi que "l'Afrique ne peut tourner complètement la dernière page de son histoire coloniale sans permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination".
Lors de son discours commémorant la Journée de l'Afrique, qui marque le 60e anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (actuellement l'Union africaine), le ministre a précisé : "Aujourd'hui, nous célébrons nos réalisations collectives en matière de promotion de la paix et de la sécurité et de renforcement de l'intégration économique dans le cadre de l'activation de la zone de libre-échange continentale africaine, qui est le point central de la session actuelle de l'Union africaine".
Le ministre a souligné : "Il nous incombe, en cette occasion, de ne pas oublier nos sœurs et nos frères de la dernière colonie africaine, en particulier du Sahara occidental, qui attendent notre soutien et notre solidarité pour exercer leur droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination". Selon lui, cela permet à l'Afrique de "tourner complètement la dernière page de son abominable histoire coloniale, de son occupation odieuse et de l'exploitation honteuse de ses ressources".
Il est bien connu que l'Algérie, tout en soutenant le droit à l'autodétermination par les résolutions des Nations Unies, rejette fermement le "plan d'autonomie" du Maroc comme solution au conflit du Sahara Occidental. Elle considère ce plan, comme l'a déclaré précédemment son ambassadeur aux Nations Unies, comme "une légitimation par la communauté internationale de l'occupation, de l'annexion du territoire et du contrôle forcé de son peuple".
Dans un autre registre, M. Attaf a abordé le caractère sensible de la situation au Soudan, soulignant l'importance de ne pas négliger les souffrances du peuple soudanais en raison de la crise qui sévit dans le pays depuis plus d'un mois. Cette crise a entraîné la perte de centaines de vies innocentes, le déplacement de centaines de milliers de civils et la menace imminente d'une catastrophe humanitaire. En outre, certains signes indiquent qu'une autre division potentielle du Soudan se profile à l'horizon.
Le ministre a réitéré l'appel de l'Algérie à tous les acteurs internationaux et régionaux pour qu'ils intensifient et coordonnent leurs efforts afin de "sortir nos frères soudanais du tourbillon de la violence, de la division et des conflits internes qui les ont affligés et tourmentés".
L'Algérie célèbre chaque année la "Journée internationale de l'Afrique" depuis la signature de la charte fondatrice de l'Organisation de l'unité africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 25 mai 1963. Cette organisation s'est transformée en Union africaine en 2002. Les célébrations actuelles des 55 États membres de l'Union africaine pour la "Journée de l'Afrique" s'articulent cette année autour du thème "L'Afrique, notre avenir".
Source: aps.dz
2. Tunisie-Union Européenne : projets de coopération en matière de promotion sociale et de migration
Les projets de coopération en matière de promotion sociale et de migration entre la Tunisie et l'Union européenne ont fait l'objet d'une rencontre entre le ministre des Affaires sociales, Malek Zahi, et l'ambassadeur de l'Union européenne à Tunis, Marcus Cornaro, lundi à Tunis.
La rencontre a permis de passer en revue la mise en œuvre des projets de coopération entre le ministère des Affaires sociales et l'Union européenne dans le domaine de la promotion sociale, notamment le programme "Amen social" et le projet commun visant l'intégration sociale.
La réunion a également permis de faire le point sur l'état d'avancement du projet national "Tounesna" visant à intégrer les migrants dans le circuit économique aux niveaux régional et local.
Zahi a souligné l'importance de la coopération pour trouver des solutions efficaces à la migration avec la participation de tous les pays concernés, outre la consolidation du rôle social de l'Etat dans le cadre d'une approche qui tient compte des capacités de la Tunisie et ouvre la voie au partenariat et à l'investissement dans le secteur de l'autonomisation économique.
3. La Tunisie se dote d’un centre d’excellence en maintenance industrielle
Le centre tunisien d’excellence en maintenance industrielle du sud de la méditerranée est officiellement entré en activité, mardi, à Tunis, dans le cadre d’une coopération tripartite entre quatre universités tunisiennes, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCITUNIS) et le programme européen Erasmus+.
L’ouverture de ce centre a été annoncée lors d’un atelier de travail tenu au siège de la CCITUNIS et qui a regroupé tous les intervenants du projet et nombre d’universitaires et d’experts européens spécialisés en maintenance industrielle 4.0.
Le « South Mediterranean Tunisian Maintenance Centre of Excellence », premier du genre en Tunisie, est mis en œuvre par un consortium de 11 partenaires de la Tunisie, d’Espagne, de Belgique, de France, de Roumanie et de la Suède.
Cofinancé par le programme » Erasmus+ » de l’Union européenne sur une durée de 3 ans, l’objectif principal du projet est de moderniser et de dynamiser le système d’enseignement et de formation en ingénierie de maintenance, améliorant ainsi, l’efficacité et la compétitivité de l’industrie tunisienne et facilitant l’insertion des jeunes diplômés.
De son côté, le coordinateur du projet, l’universitaire Mohamed Belhaj a affirmé que le lancement de ce centre s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle approche visant à renforcer l’ouverture de l’université sur son environnement industriel.
Il a fait savoir que des laboratoires modernes ont été installés dans ce centre, au profit des universités concernées, insistant sur l’importance du réseautage et du rapprochement entre ces universités et le milieu industriel.
Il a par ailleurs souligné la nécessité d’accompagner les industriels tunisiens dans la modernisation de leurs équipements de maintenance industrielle et le recours aux technologies innovantes dans ce domaine.
Toujours selon lui, un mastère professionnel en « Ingénierie de la maintenance » a été créé dans les quatre universités partenaires. La remise des diplômes pour la toute première promotion de ce mastère aura lieu, début 2024. Des sessions de formation seront dispensées aux indutriels.
Source : africanmanager
4. Le Maroc et la Zambie entrent dans une "nouvelle" phase de coopération
Les discussions en cours entre le Maroc et la Zambie reflètent une "nouvelle étape" dans l'histoire de la coopération entre les deux pays, a déclaré, lundi à Rabat, le député zambien Mulambo Hamakuni Haimbe.
S'adressant à la presse, M. Haimbe a déclaré que la coopération et les discussions permanentes entre les deux pays sont un "moyen pour le peuple de la République de Zambie d'en apprendre davantage sur la culture du Maroc et de pouvoir interagir plus librement en Afrique du Nord".
Les échanges commerciaux entre les deux pays sont également florissants. Les efforts déployés par les deux pays pour stimuler la coopération économique se sont traduits par une augmentation de 25 % du commerce bilatéral entre 2020 et 2021
