L’Autorité palestinienne (AP) dénonce l’insistance du régime israélien à aider les colons extrémistes à organiser une marche provocatrice dans la ville sainte occupée de Qods.
La soi-disant « marche des drapeaux » doit avoir lieu jeudi 18 mai, les colons demandent sans cesse que l’itinéraire du rassemblement inclue l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, le troisième lieu saint de l’islam.
Mercredi, le porte-parole du président de l’AP, Nabil Abou Rudeineh, a averti que la marche aggraverait les tensions qui sévissent toujours et pourrait conduire à une « explosion » de la situation déjà tendue dans la région, y compris dans les territoires occupés de la Palestine par Israël, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
« L’inclusion potentielle de l’enceinte sacrée dans les lieux qui seraient visités par les colons embrasera la région et les conséquences seront désastreuses », a rapporté l’agence, citant le responsable palestinien.
Rudeineh a tenu le cabinet du régime israélien entièrement responsable des conséquences que la marche provocatrice des drapeaux pourrait entraîner.
La marche marquerait l’occupation par le régime israélien des territoires occupés de la Palestine en Cisjordanie dans une guerre soutenue par l’Occident en 1967.
Le Mouvement de résistance islamique de la Palestine, le Hamas a également condamné la décision des colons de traverser l’enceinte de la mosquée pour organiser la marche des drapeaux, mettant en garde le régime israélien contre « le franchissement des lignes rouges ».
« Toute violation de nos lignes rouges signifiera que la Résistance aura son mot à dire », a déclaré Ali Baraka, le représentant du Hamas au Liban.
La marche est une « provocation pour le peuple palestinien et une violation du caractère sacré d’al-Aqsa », a réitéré le responsable.
Selon The Times of Israel, les forces de police du régime israélien mobiliseraient plus de 2 000 officiers pour protéger les colons participant à la marche.