Dans un message publié mardi 16 mai à l'occasion du 75e anniversaire du Jour de la Nakba (Catastrophe), le président iranien Ebrahim Raïssi a dénoncé la complicité des alliés occidentaux du régime israélien dans les crimes de ce dernier contre le peuple palestinien opprimé.
Le régime israélien a revendiqué son existence ce jour-là en 1948 après avoir occupé d'immenses étendues de territoires palestiniens dans une guerre soutenue par l'Occident.
« Depuis le jour qui a été nommé à juste titre le "Jour de la catastrophe", le régime sioniste a engendré le déplacement de millions de Palestiniens et [permis] des assassinats ciblés d'activistes palestiniens et de gens ordinaires », lit-on dans le message.
« Le régime d'occupation a également causé la destruction des maisons, des fermes et des entreprises des Palestiniens, et a été responsable de la violation des principes fondamentaux du droit international », a-t-il ajouté.
« Il est évident que les partisans occidentaux du régime, en particulier les États-Unis, sont complices de ses crimes », a déclaré M. Raïssi.
Et de poursuivre: le régime israélien a réussi à éviter toute forme de responsabilité pour ses actions visant les Palestiniens et les autres peuples de la région grâce au soutien indéfectible de Washington, qui a invariablement opposé son veto à toutes les résolutions des Nations Unies tenant Tel-Aviv responsable des atrocités.
M. Raïssi a réaffirmé que l'Iran condamnait les crimes du régime d'apartheid « dans les termes les plus forts » et avait fait une « proposition démocratique » pour une résolution politique de la crise qui se manifeste sous la forme de l'occupation de la Palestine.
En 2020, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a estimé que les Palestiniens devaient être autorisés, au niveau international, à organiser un référendum pour décider du sort des terres occupées.
La proposition consiste en un vote auquel participeraient tous les habitants d'origine et historiques des territoires occupés, tant ceux qui s'y trouvent encore que ceux qui ont été déplacés.
M. Raïssi a par ailleurs réaffirmé le soutien de Téhéran à la « cause légitime » du peuple palestinien et à l'établissement d'un État « indépendant et intégré » sur l'ensemble des territoires palestiniens historiques, avec la ville sainte occupée de Qods comme capitale.