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Le compte Facebook de Netanyahu et les donnés de 500 000 Israéliens piratés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le compte Facebook de Netanyahu et les donnés de 500 000 Israéliens piratés. (Illustration)

Le groupe de hackers connu sous le nom de « Sharp Boys » a piraté les informations d'un établissement d'enseignement du régime sioniste et a accédé aux informations de près de 500 000 Israéliens, collectés depuis 2009.

Les médias israéliens ont rapporté mercredi soir 26 avril que le groupe de hackers Sharp Boys s'est réactivé après une longue période et a commencé à pirater les sites Web du régime sioniste.

Le groupe a pris pour cible l'institution Atid mercredi et a mis en vente les informations volées après en avoir publié une partie, notamment un fichier contenant 200 000 enregistrements comprenant des noms, des numéros d'identification et des adresses d'Israéliens.

Les centrales électriques cyberattaquées

Le groupe de pirates a affirmé avoir obtenu des informations personnelles sur des Israéliens, notamment des documents d'identité de personnes ayant servi dans les forces militaires et policières du régime d'occupation.

Selon le site Web du groupe Atid, la chaîne d'universités a été créée en 1990 et gère sept écoles de formation professionnelle et quatre écoles d'ingénieurs dans la noble Qods, Tel Aviv, Beer Sheva, Haïfa et d'autres villes en Palestine occupée.

Atid a confirmé que ses systèmes avaient été piratés, affirmant que certaines informations avaient été divulguées.

Les médias israéliens ont annoncé que les documents divulgués par le groupe de piratage Sharp Boys comprennent des certificats d'études, des certificats de l'armée israélienne pour la fin du service militaire et des certificats d'emploi de la police - qui visent à empêcher les criminels d'être recrutés dans certaines institutions spécifiques.

Le dernier développement survient alors qu'un certain nombre de sites Web israéliens majeurs ont été piratés au cours des dernières 24 heures.

Un groupe de pirates se faisant appeler Anonymous Sudan a affirmé avoir piraté et supprimé le site Web du Premier ministre Benjamin Netanyahu ce mercredi en signe de solidarité avec la cause palestinienne. La cyberattaque coïncide avec l’anniversaire de la formation du régime factice d’Israël.

Il semble que le site Web de Netanyahu ait été brièvement mis hors ligne par une attaque par déni de service distribué (DDoS).

La page Facebook de Netanyahu a également été piratée et a brièvement affiché une vidéo de récitation des versets du noble Coran.

Les médias israéliens ont d'abord présenté la langue bangladaise comme étant le persan et ont tenté d'accuser l'Iran d'être responsable de cette cyberattaque.

Le Mossad et des entreprises israéliennes visés par une cyberattaque majeure

Le groupe de pirates Anonymous Sudan a également mis hors service le site Web de l'Autorité portuaire israélienne.

Le groupe a également affirmé avoir ciblé les sites du ministère de la Santé, de l'agence de sécurité intérieure Shin Bet, de l'Autorité israélienne des valeurs mobilières et du port de Haïfa et un certain nombre de journaux de grands tirages du régime israélien.

Ce groupe a souligné qu'il attaquerait à l’avenir de plus grandes infrastructures en ligne du régime sioniste.

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a confirmé la cyberattaque lancée par ce groupe – ayant déjà piraté diverses cibles israéliennes notamment la poste israélienne et des systèmes d'irrigation, ainsi que des sites Web de compagnies aériennes, de transports et d'universités. Ces cyberattaques ont mis hors ligne des serveurs informatiques des sites web en question. Les sionistes ont toutefois prétendu qu'aucune information n'avait été volée.

Le site web de Times of Israel a aussi rapporté que le groupe Anonymous Sudan a revendiqué le piratage du site Web de l'agence d’espionnage israélienne, le Mossad.

Le groupe a déclaré dans un message sur Telegram que « cette attaque n'est qu'une attaque préparatoire… pour la grande attaque ».

Le Anonymous Sudan est également responsable du piratage des sites Web d'un certain nombre de banques, de sociétés d’électricités, d'assurances, de santé, de postes, de l'aéroport Ben Gourion et de plusieurs centres d'infrastructure en Palestine occupé, selon la même source. Certaines administrations et médias de ce régime ont été contraints de limiter l'accès à leurs sites Web en dehors de la Palestine occupée par crainte d'être piratés.

Lire aussi : Vaste cyberoffensive contre l'armée sioniste

« Les pirates iraniens ont ciblé les sionistes en utilisant des techniques de cyberattaques rares - y compris de nouveaux logiciels malveillants qui permettent aux pirates de voler des données, de prendre des captures d'écran et d'enregistrer de l'audio à partir du logiciel de messagerie Telegram », lit-on dans The Jerusalem Post.

Selon ce rapport, la première cyberattaque de ce genre s'est produite en janvier 2023, lorsque deux utilisateurs ayant des adresses IP en Palestine occupée ont téléchargé un fichier malveillant sur le site Web de VirusTotal - une base de données de suivi des logiciels malveillants informatiques.

Mardi 25 avril, Check Point Research (CPR) a prétendu qu’un groupe de piratage lié à l'Iran connu sous le nom de Educated Manticore a mené des cyberattaques contre des cibles israéliennes en utilisant une nouvelle version de malware utilisée par d'autres pirates iraniens.

Lire aussi : Israël cible d’une nouvelle cyberattaque

Times of Israel s’est dit inquiet mercredi du changement de rapport de force dans le cyber-espace en faveur de la République islamique d'Iran : « Les experts estiment que le groupe Anonymous Sudan entretient des liens étroits avec la Russie, et compte tenu du rôle de premier plan de l'Iran dans la direction des activités anti-israéliennes dans la Journée mondiale de Qods (dernier vendredi du mois béni de ramadan), beaucoup constatent l'empreinte de l'Iran dans ces cyberattaques. Si cette affaire est confirmée, la coopération entre l'Iran et la Russie dans le domaine cyber sera considérée comme une nouvelle étape dans la guerre secrète entre Israël et l'Iran. Une telle évolution aura un effet significatif sur l'équilibre des pouvoirs dans la région en faveur de la République islamique. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV