Le 21 mars 2023, le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly et le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste, Eli Cohen, ont signé un important accord définissant la feuille de route 2030 pour les relations bilatérales entre le Royaume-Uni et Israël.
Alors que le commerce entre le Royaume-Uni et Israël a augmenté de 73 % au cours de la dernière décennie, dans la mesure où 400 entreprises technologiques israéliennes opèrent sur le sol britannique, il semble qu’une nouvelle ère de collaboration commence.
Israël a été élevé au rang de cyber-partenaire de niveau un du Royaume-Uni, ce qui entraînera une intégration plus profonde de part et d’autre.
Peu de membres de l’élite britannique remettent en question cette relation, même après qu’il a été révélé qu’environ 400 citoyens britanniques, dont Boris Johnson alors Premier ministre en exercice, se sont fait pirater leur téléphone par le logiciel-espion Pegasus de la société technologique israélienne NSO Group.
Contrairement au gouvernement américain, qui a rapidement mis NSO Group sur liste noire, le Royaume-Uni n’a pris aucune mesure contre l’entreprise, mais elle a approfondi les cyber-relations Israël.
En fait, de diverses manières la cyber-infrastructure israélienne a directement inspiré les services de renseignement britanniques.
On sait que Tel-Aviv prépare ses agents de l’Unité 8200 du renseignement militaire de l’armée israélienne dès l’âge de 9 ans.
Ils enseignent les cyber-compétences aux enfants dans le cadre officiel de leur programme et sélectionnent les enfants surdoués pour les intégrer à l’Unité 8200 grâce à un programme appelé « Magshimim ».
La plus grande agence de renseignement britannique (GCHQ) s’est inspirée de cette technique et l’a adoptée pour son propre usage dans les écoles avec le programme « Cyber Discovery ».
On sait également que le « Cyber Central Park » en cours de construction dans le cadre du développement de la Golden Valley (Gloucestershire), à proximité du siège du GCHQ, s’inspire de « Cyber Spark », la propre arène de cyber-innovation d’Israël.
Le « Golden Valley Development » est un projet du Département britannique du commerce international avec des investissements israéliens qui vise à établir une cyber-base britannique dans la colonie sioniste de Be'er Sheva en Palestine occupée.
Le nouvel accord indique que la Grande-Bretagne travaillera avec Israël pour « assurer des approches conjointes en matière de contre-terrorisme et de contre-incitation visant Israël sur les réseaux sociaux ».
Une partie intéressante de l’accord est la promesse du Royaume-Uni de « s’attaquer à tout traitement particulier d’Israël au sein du Conseil des droits de l’homme ».
En outre, le gouvernement britannique s’engage à s’opposer au consensus des organisations de défense des droits de l’homme selon lequel le terme « apartheid » est utilisé en référence à l’entité sioniste.
Le Royaume-Uni et Israël travaillent ensemble contre toute la région et ce pacte renforce leur lien.